Cicatrisation cutanée - 01/01/99
Service de chirurgie plastique et reconstructrice (Pr JM Servant), hôpital Saint-Louis, 1, avenue Claude-Vellefaux, 75010 Paris France
pages | 19 |
Iconographies | 14 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
La peau est un organe qui participe à la protection du corps et à la régulation des échanges avec l'extérieur.
Toute effraction cutanée entraîne une cascade de réactions biologiques, dont le but est de rétablir au plus vite et au mieux ces fonctions.
La réparation des tissus endommagés par un tissu conjonctif non spécifique et un tissu épithélial propre à la peau aboutit à la cicatrice.
La cicatrisation cutanée se déroule en cinq phases qui se succèdent tout en se chevauchant pour certaines : la réponse vasculaire, l'hémostase, l'inflammation, la prolifération tissulaire et le remodelage tissulaire.
On distingue la cicatrisation primaire et la cicatrisation secondaire, ainsi que la cicatrisation des plaies superficielles et celle des plaies profondes.
Ainsi, à chaque type de plaie correspond un (ou parfois plusieurs) mode(s) de cicatrisation préférentiel(s) qu'il faut aider grâce à des moyens médicaux et chirurgicaux appropriés, tout en tenant compte des facteurs favorisant ou altérant la cicatrisation.
Enfin, les cicatrices hypertrophiques et chéloïdiennes résultent d'une cicatrisation pathologique qui se traduit par une production excessive de divers constituants du tissu conjonctif, notamment du collagène. Leurs physiopathologies, leurs évolutions et leurs traitements sont différents.
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à ce traité ?