Hypersensibilités en pratique odontostomatologique. Cas particuliers de l'allergie au latex et de l'allergie aux métaux - 01/01/97
Université Paris V, faculté de chirurgie dentaire, 1, rue Maurice-Arnoux, 92120 Montrouge France
Résumé |
Les principales manifestations allergiques rencontrées en odontostomatologie correspondent à des réactions d'hypersensibilité de type I et de type IV.
Depuis que les gants en latex sont systématiquement utilisés par les personnels de santé, l'allergie au latex s'est considérablement développée, atteignant 12 % chez les infirmières et entraînant des manifestations cliniques variées, cutanées, respiratoires ou générales. Certaines protéines du latex peuvent induire la production d'immunoglobulines (Ig) E chez un individu susceptible. Deux protéines de 20 kDa et 45-46 kDa semblent constituer les allergènes majeurs parmi les professions de santé. L'identification précise des protéines allergisantes et une meilleure compréhension de la régulation de la production d'IgE permettront d'affiner le diagnostic, la thérapeutique et la prévention des réactions allergiques au latex.
De très nombreux métaux peuvent être responsables de dermites de contact qui correspondent à une hypersensibilité retardée. Le nickel et le chrome sont les plus souvent incriminés. Récemment, il a été montré que dans une population consultante la sensibilisation à l'or était également fréquente. La fréquence et la continuité du contact avec un métal sont des facteurs de risque ; cependant il semble que dans certaines conditions la voie buccale puisse être tolérogène ou désensibilisante.
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