Métapneumovirus humain - 12/03/09
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Le métapneumovirus humain (MPVH) est un nouveau paramyxovirus (virus enveloppé à acide ribonucléique [ARN] négatif) identifié en 2001 et responsable d'infections respiratoires hautes et basses chez des jeunes enfants et des adultes sains ou les sujets immunodéprimés. Des études de séroprévalence ont indiqué que ce virus circulait déjà dans la population générale depuis au moins cinquante ans et que plus de 90 % des enfants entre 5 et 10 ans présentaient des anticorps anti-MPVH. Ce virus provoque principalement des bronchiolites infantiles, des pneumonies et des otites et serait responsable de 5 % à 10 % des hospitalisations pédiatriques pour infection respiratoire. La primo-infection par le MPVH a lieu dans la petite enfance et elle serait suivie de réinfections multiples à l'âge adulte. Ce virus pourrait favoriser, en tant que cofacteur à des surinfections respiratoires bactériennes, des épisodes d'exacerbation de l'asthme ou de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Une co-infection en association avec le virus respiratoire syncytial (VRS) ou le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) pourrait être associée à une plus grande sévérité des signes cliniques, nécessitant une oxygénothérapie et une prise en charge en réanimation. L'apparition récente d'anticorps monoclonaux anti-MPVH permettant de détecter les deux génogroupes A et B autorise la détection des antigènes viraux par des techniques d'immunofluorescence (IF directe ou indirecte) ou de détection antigénique sur microplaque (EIA) à partir de prélèvements respiratoires (aspiration nasophayngée en pédiatrie, écouvillonnage nasal ou pharyngé chez l'adulte, aspiration trachéale en réanimation). Des techniques de RT-PCR (reverse transcription-polymerase chain reaction) en temps réel ou suivis d'une détection moléculaire par hybridation sur « biopuce » sont disponibles et sont plus sensibles, mais plus lourdes et plus coûteuses que les techniques d'immunofluorescence sur lames ou EIA en système microplaque qui sont maintenant recommandées pour le diagnostic quotidien en virologie clinique. Les techniques de cultures cellulaires sont longues et fastidieuses et non réalisables dans le cadre du diagnostic de virologie clinique. Aucun traitement spécifique n'est disponible et seule la ribavirine a démontré son activité anti-MPVH in vitro et in vivo dans des modèles animaux. Des études vaccinales prometteuses fondées sur l'utilisation de vaccins vivants atténués modifiés par génétique inverse ont montré une protection efficace dans des modèles animaux.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Paramyxovirus, Virus respiratoire, Infection respiratoire, Bronchiolite
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