O80 - Évaluation de l’effet de la duloxétine dans la neuropathie diabétique périphérique douloureuse - 12/03/09
E Aboud [1],
C Bonnard [2],
A Chappell [3],
V Skljareversuski [4],
D Desaiah [5],
Q Zhang [6],
M Detke [7],
J Gross [8],
V Pechtner [2]
Voir les affiliationsIntroduction : La duloxétine (DLX) 60 et 120 mg/j s’est montrée efficace dans le traitement de la neuropathie diabétique périphérique douloureuse (NDPD) sur 12 semaines. Son efficacité à long terme reste à évaluer.
Objectif : Étudier le maintien de l’efficacité de la DLX 60 mg/jour pendant 26 semaines chez des patients avec une NDPD.
Matériels et méthodes : Deux cent seize patients souffrant de douleurs de NDPD ≥ 6 mois (score MNSI ≥ 3 ; douleur moyenne sur 24 h au Brief Pain Inventory [DM24 au BPI] ≥ 4) ont été traités en ouvert avec de la DLX 60 mg/j pendant 8 semaines (phase initiale). Pendant les 26 semaines suivantes les répondeurs (réduction ≥ 30 % du score de DM24 au BPI) ont poursuivi le traitement à 60 mg/j (maintien), les non-répondeurs recevant eux la DLX à 120 mg/j. Le critère de jugement principal était la variation du score de DM24 au BPI, chez le groupe maintien entre la semaine 8 et la fin de l’étude. D’autres mesures ont été explorées, dont les scores de sévérité et d’interférence de la douleur au BPI (BPI-S, BPI-I) et l’impression globale du patient-amélioration (PGI-I).
Résultats : À la fin de la phase initiale, la variation du score de DM24 au BPI était de -2,49 (p < 0,001) avec 53 % de répondeurs, 32 % de non-répondeurs et 15 % de patients sortis de l’étude. À la fin de la phase de maintien, la variation du score de DM24 au BPI était de 0,35, avec une marge supérieure de l’intervalle de confiance à 97,5 % de 0,79 pour une marge de non infériorité préétablie de 1,5 (p < 0,001). Dans le même groupe, la plupart des scores de BPI-S et BPI-I.ont légèrement augmenté, sans différence significative de zéro, hormis la douleur à l’instant (0,048 ; p < 0,026 et le travaille quotidien (0,63 ; p < 0,016). Les EI et les signes vitaux étaient comparables à ceux rapportés dans les études randomisées avec DLX dans la NDPD.
Conclusion : Après 8 semaines de traitement initial, cette étude montre un maintien de l’efficacité de la duloxetine à 60 mg une fois/jour sur 26 semaines ainsi qu’une bonne tolérance de ce traitement.
© 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 35 - N° S1
P. 21 - mars 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.