Incisions et sutures en chirurgie maxillofaciale et stomatologie - 01/01/98
Service de chirurgie plastique, chirurgie maxillofaciale et stomatologie, hôpital d'instruction des Armées (HIA) Desgenettes, 108, boulevard Pinel, BP 25, 69998 Lyon Armée France
Service de chirurgie plastique, chirurgie maxillofaciale et stomatologie, HIA Percy, 101, avenue Henri-Barbusse, 92141 Clamart France
Département de chirurgie plastique et reconstructrice, centre Léon-Bérard, 28, rue Laennec, 69373 Lyon cedex France
Résumé |
Toute exploration ou thérapeutique chirurgicale nécessite la pratique d'une voie d'abord (VA), c'est-à-dire l'incision des plans superficiels puis profonds donnant un accès aux structures anatomiques sous-jacentes visées. Ce premier temps opératoire doit présenter des qualités a priori incompatibles : faciliter l'action du l'opérateur tout en étant le moins délabrant possible. La séquelle inéluctable de cette VA est une cicatrice dont la signification a constamment évolué au cours des âges et avec les civilisations. Longtemps synonyme de force et de virilité, elle était affichée par certains combattants comme une preuve d'héroïsme ou de dévouement. Dans ce même esprit, certaines tribus d'Afrique de l'Ouest pratiquent des scarifications à titre esthétique. La chirurgie moderne cherche à réduire cette VA afin de simplifier les suites opératoires et rendre la cicatrice la plus discrète possible.
Après un rappel anatomique centré sur la sphère maxillofaciale, les VA sont décrites par région, avant d'aborder les différents modes de sutures.
Plan
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