Pertes de substance des maxillaires - 01/01/95
Clinique de chirurgie plastique, chirurgie maxillofaciale et stomatologie. Hôpital d'instruction des Armées Bégin, 69, avenue de Paris, 94160 Saint-Mandé France
Résumé |
Si les étiologies des pertes de substance acquises des maxillaires n'ont que peu varié au cours des deux dernières décennies, les progrès thérapeutiques ont été considérables tant sur le plan de la reconstruction osseuse microchirurgicale en particulier, que de la réhabilitation prothétique.
La définition proposée par Benoist [3] en 1974 reste valable dans ses grandes lignes et nous la rappellerons : « Destruction osseuse acquise aboutissant à une solution de continuité permanente des tissus osseux de la mandibule ou des maxillaires ». Nous excluons donc de cette étude d'une part les pertes de substance congénitales, d'autre part les pertes de substance partielles non interruptrices, mais à la différence de Benoist, nous incluons les pseudarthroses où la solution de continuité, bien que permanente, est virtuelle mais peut nécessiter un apport osseux.
L'intérêt des pertes de substance interruptrices des maxillaires est lié à l'évolution des idées, des techniques et des indications concernant leur réparation, notamment au niveau de l'étage inférieur de la face. Le traitement des pertes de substance non interruptrices des maxillaires font, quant à elles, largement appel aux biomatériaux en apposition puisque les contraintes mécaniques exercées sur le segment osseux reconstruit sont très faibles, voire nulles.
Plan
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