Résultats de la prothèse trapézométacarpienne Guepar de deuxième génération. Quatre-vingt quatre prothèses au recul moyen de 50 mois - 10/03/09
et le groupe Guepar
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Résumé |
La rhizarthrose du pouce est le siège le plus fréquent d’arthrose au niveau de la main. L’arthroplastie par prothèse est une des options thérapeutiques de la rhizarthrose du pouce. Nous rapportons ici les résultats cliniques et radiographiques de la prothèse Guepar. Prothèse totale, de type rotule, rétentive, dont les deux implants sont cimentés. La tige métacarpienne est anatomique, triangulaire à la coupe, conique, remplissant le canal médullaire, munie d’une collerette qui s’appuie sur la surface de coupe du métacarpien. La cupule trapézienne en polyéthylène est disponible rétentive ou non rétentive. Son diamètre externe est de 9mm en distal et 8mm en proximal, sa hauteur est de 6,5mm. Elle autorise un débattement angulaire de 50°, faible par rapport aux autres prothèses disponibles mais proche de la mobilité physiologique de l’articulation trapézométacarpienne. Cette limitation est liée au caractère rétentif de la cupule, solution au problème de l’instabilité de certaines prothèses trapézométacarpiennes. Nous avons revu 84 prothèses, mises en place pour rhizarthrose invalidante au recul moyen 50 mois (12–115), issues d’une étude rétrospective bicentrique. La série (55 femmes et 13 hommes) comportait une majorité de femmes (82 %). L’âge moyen à l’opération était de 61 ans (46–77 ans), la médiane était de 60 ans. Le côté dominant a été opéré dans 52 % des cas. Au recul, 92 % des patients étaient satisfaits ou très satisfaits du résultat obtenu. Pour près de 80 % des patients, les douleurs résiduelles étaient absentes ou minimes. Le score de Kapandji moyen après l’opération était de 9,5±1,2 ; 91 % des patients avaient un score supérieur ou égal à 8. Le score préopératoire de Kapandji était de 8,8±1,5. La force moyenne était comparable à celle du côté opposé. En effet, les forces moyennes du côté opéré et du côté opposé étaient respectivement de 6kgf±2,7 contre 5,8kgf±2,3 pour la pince terminolatérale, de 4kgf±2,1 contre 4,2kgf±1,7 pour la pince terminoterminale et de 20,8kgf±9,5 contre 20,4±9,8kgf pour le grasp. Parmi les 84 cas opérés, seuls trois cas d’algodystrophie étaient à déplorer. Aucune complication peropératoire et aucune luxation n’étaient déplorées. Des liserés périprothétiques étaient souvent présents sur les radiographies réalisées à la révision, mais ceux-ci étaient stables dans le temps et asymptomatiques. La conservation de l’os cortical du trapèze (grâce à un fraisage parfaitement centré) apparaît indispensable à la bonne évolution du scellement de la cupule dans le trapèze. La cimentation de la pièce métacarpienne doit être réalisée en pression afin d’éviter toute mobilisation secondaire de la tige métacarpienne. Une seule reprise chirurgicale a été nécessaire dans la série pour un descellement symptomatique de la cupule trapézienne. Actuellement, nous avons fait évoluer cet implant vers une gamme sans ciment, dans l’espoir d’améliorer la fixation bipolaire de cette prothèse.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Rhizarthrose du pouce, Prothèse trapézométacarpienne, Guepar
Plan
Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 95 - N° 1
P. 64-71 - février 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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