Reconstruction du LCA aux ischiojambiers chez les patients âgés de plus de 50 ans - 10/03/09
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Résumé |
Introduction |
L’hypothèse de cette étude était qu’une autogreffe du ligament croisé antérieur (LCA) à l’aide des tendons gracilis et semi-tendinosus (STG) pouvait permettre de contrôler l’instabilité du genou chez des patients âgés de plus de 50 ans.
Patients et méthodes |
Entre septembre 1998 et septembre 2003, 18 patients ont été inclus dans cette étude rétrospective car ils répondaient aux critères suivants : un âge supérieur à 50 ans à la date opératoire ; une laxité antérieure chronique isolée ou associée à une lésion méniscale ; un ou plusieurs épisodes d’instabilité et l’absence d’antécédent de chirurgie ligamentaire sur le même genou. Tous les patients ont été opérés selon la même technique (STG sous arthroscopie monofaisceau à quatre brins, tunnel fémoral borgne par la voie d’abord arthroscopique antéromédiale) , avec le même système de fixation (vis résorbables au fémur et au tibia) et ont suivi le même protocole de rééducation. Tous les patients ont été évalués à l’aide du score IKDC 93 en pré- et postopératoire, et à l’aide de radiographies de face et de profil en appui monopodal, en schuss et en Lachman passif (Télos) en postopératoire.
Résultats |
Au recul moyen de 30 mois (12 à 59), aucune rupture de la greffe du LCA, aucune perte d’extension n’était observée. Trois patients se plaignaient d’hypoesthésie dans le territoire du nerf saphène médial et un patient de douleur postérieure du genou. Tous les patients considéraient leur genou comme normal ou presque normal ; tous étaient satisfaits ou très satisfaits de l’intervention. Aucun patient ne ressentait d’instabilité. Le test de Lachman-Trillat était à arrêt dur dans 14 cas et à arrêt dur retardé dans quatre cas. Le ressaut rotatoire était négatif dans 16 cas et bâtard dans deux cas. La laxité résiduelle différentielle moyenne était de 3,1mm (0 à +6) en Lachman passif. Le score IKDC global au dernier recul retrouvait 7 IKDC A, 7 B, 3C et 1 D. Les patients dont les ménisques étaient conservés (neuf cas) avaient moins de douleur et un meilleur contrôle de la laxité résiduelle que les patients méniscectomisés.
Conclusion |
Un âge supérieur à 50 ans n’est pas une contre-indication à une autogreffe du LCA aux ischiojambiers. Cette intervention permet de restaurer la stabilité du genou mais ne permet pas de modifier le paramètre douleur chez les patients ayant eu une méniscectomie médiale avant la reconstruction du LCA.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Ligament croisé antérieur, Reconstruction, Tendons ischiojambiers, Âge
Plan
Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 95 - N° 1
P. 22-27 - février 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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