Chirurgie correctrice des malformations ou « dysmorphies » maxillomandibulaires : « Avant d'agir » - 01/01/97
Unité de chirurgie maxillofaciale, division de chirurgie réparatrice, hôpital cantonal universitaire, 24, rue Michell-du-Crest, CH 1211, Genève 14 Suisse
Résumé |
Lorsqu'elle s'occupe de corriger des dysmorphies maxillomandibulaires, la chirurgie maxillofaciale doit améliorer aussi bien la forme que la fonction. Une étroite collaboration entre orthodontiste et chirurgien maxillofacial permet d'obtenir les résultats escomptés. Pour favoriser la communication entre les spécialistes, une nomenclature commune, précise et si possible universelle doit être acceptée par tous. L'origine de la malformation est la plupart du temps multifactorielle, et doit être recherchée, afin de planifier un traitement adéquat qui tienne compte des risques éventuels de récidive. La qualité des relations entre le praticien et le patient est une condition indispensable au bon déroulement de la prise en charge. Il faut pouvoir « débusquer » des signes cachés qui permettront de demander, avant tout geste opératoire, la collaboration d'un psychiatre pour une consultation commune. Ce médecin n'est pas partie prenante dans la transaction thérapeutique, il peut fournir un éclairage complémentaire face à des attentes peut-être irréalistes de la part des patients.
Plan
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