Tumeurs des glandes salivaires - 01/01/00
Éric Maladière : Chef de clinique-assistant
Service de stomatologie et de chirurgie maxillofaciale, hôpital de la Salpêtrière, 47-83, boulevard de l'Hôpital, 75651 Paris cedex 13 France
Résumé |
La classification anatomopathologique des tumeurs salivaires rend compte de leur grand polymorphisme. Les faits cliniques sont néanmoins simples. Si l'on sait évoquer ne serait-ce qu'une « tumeur salivaire » en présence d'un nodule qui siège là où existe du tissu salivaire, bien des aberrations seront évitées.
Leur localisation préférentielle est parotidienne. À ce niveau, l'importance de l'enjeu diagnostique et thérapeutique est très évidente. Une erreur dans l'approche diagnostique ou une indication chirurgicale portée en dehors du cadre strict d'une parotidectomie réglée est d'autant blâmable que la guérison est acquise dans une forte majorité de cas, lorsque le traitement est scrupuleusement exécuté, en temps voulu.
Plus rares, les tumeurs de la glande submandibulaire, de diagnostic plus subtil, et celles des glandes salivaires accessoires observées en toutes zones de la cavité buccale partagent les mêmes impératifs diagnostiques et thérapeutiques.
Mots-clés : glandes salivaires, tumeurs, adénome pléomorphe, carcinome mucoépidermoïde, carcinome adénoïde kystique, kyste mucoïde
Plan
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