Limitations d'ouverture de bouche - 01/01/01
Christian Wang : Maître de conférences des Universités, praticien hospitalier, service d'odontologie chirurgicale, faculté de chirurgie dentaire de Nancy
Sorana Chassagne : Praticien adjoint contractuel
Étienne Simon : Assistant chef de clinique
Christophe Stricker : Assistant chef de clinique
Jean-Pascal Fayard : Assistant-assistant. Service de chirurgie maxillofaciale
Jean-Éric Bussienne : Attaché, service d'oto-rhino-laryngologie
Hôpital central de Nancy, 29, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, 54035 Nancy France
Résumé |
Les limitations d'ouverture buccale sont le plus souvent d'origine locale. Dans la majorité des cas, elles sont facilement rapportées à leur cause, en particulier lorsqu'elles sont dues à des lésions infectieuses en évolution, à des traumatismes ou des gestes chirurgicaux récents, à un dysfonctionnement discocondylien ou une autre pathologie articulaire. En l'absence de telles étiologies, une cause tumorale doit être recherchée.
Les étiologies générales sont plus rares et, parmi celles-ci, les limitations d'ouverture de bouche médicamenteuses sont les plus fréquentes, sans négliger la possibilité exceptionnelle du tétanos.
Le traitement doit être étiologique dans toute la mesure du possible. Un traitement symptomatique peut être associé, reposant essentiellement sur les myorelaxants et la rééducation maxillofaciale dont les étapes habituelles sont l'amélioration de la trophicité locale, l'assouplissement des structures capsuloligamentaires et musculaires, la levée de la sidération musculaire si elle existe, la récupération des amplitudes articulaires et de la physiologie musculaire, par mobilisation passive et active, et la rééducation active des différents groupes musculaires.
Mots-clés : limitation d'ouverture de bouche, trismus, constriction permanente
Plan
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