Résorptions pathologiques des dents permanentes évoluées - 01/01/90
Université de Montréal France
Résumé |
Les dents permanentes évoluées aussi bien que l'os sont susceptibles d'être résorbés dans des conditions très précises. Ces résorptions alors observées au niveau des dents sont des résorptions pathologiques.
D'une façon habituelle, des microrésorptions souvent radiologiquement indécelables s'installent au niveau des racines. Seltzer en a noté au tiers apical de 98 % des dents postérieures et de 62 % des dents antérieures dans une série de plusieurs centaines de spécimens examinés [1] . Il est classiquement admis que chaque individu porte en lui un potentiel de résorption dentaire dont le degré varie suivant les personnes et les dents d'une même arcade. Ainsi ce potentiel, influencé génétiquement, existe au niveau de toutes les dents permanentes. Il est plus élevé chez les adultes jeunes de sexe féminin [2] où il se remarque surtout au niveau des incisives et des prémolaires supérieures et des deuxièmes prémolaires inférieures [3] . Il est souvent seul responsable de certaines résorptions dites " idiopathiques " observables en clinique, et dont l'étiologie reste obscure.
L'odontologiste intervenant doit posséder une bonne connaissance de la biologie des résorptions. En ayant en tête les possibilités étiologiques, il peut ainsi tenter d'en prévenir l'induction. Il doit composer avec elles lorsqu'elles se manifestent et les faire admettre à son patient. Si toute prévention a échoué, la compréhension des mécanismes lui facilite le choix d'un palliatif ou du meilleur traitement.
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