L’ACQUISITION DES PRÉFÉRENCES ALIMENTAIRES : LE CAS DU GOÛT SUCRÉ - 03/03/09
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Le goût sucré est apprécié dans toutes les cultures et dans différentes espèces animales (les rongeurs, les primates…) [1 ], [2 ]. Les données américaines de consommation montrent que la part des sucres ajoutés dans les apports énergétiques totaux s’accroît de 2-5 ans à 12-17 ans, avant de connaître un lent déclin jusqu’à des âges plus avancés. Cette évolution est similaire chez les hommes et les femmes [3 ]. L’étude des préférences pour des aliments plus ou moins sucrés reflète aussi cette forte attraction pour le sucre dans l’enfance et l’adolescence : des enfants de 6 à 12 ans apprécient plus les orangeades les plus sucrées et ils les perçoivent moins sucrées que les adultes [4 ]. L’appréciation et la consommation de sucre semblent donc être une caractéristique de l’enfance et de l’adolescence, même si plus généralement, le sucré est jugé agréable à tous les âges de la vie. Nous présenterons différentes preuves de l’attrait du nouveau-né pour le sucre, avant d’exposer comment son goût naturel pour cette saveur évolue au début de la vie. Nous évoquerons ensuite les mécanismes de l’acquisition des préférences pour le sucre. Enfin, la variabilité individuelle des perceptions et des préférences pour le sucre sera présentée.
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Vol 43 - N° HS2
P. 47-51 - décembre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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