Article archivé , publié initialement dans le traité EMC Chirurgie orale et maxillo-faciale et remplacé par un autre article plus récent: cliquez ici pour y accéder

Résumé

L'inflammation peut se définir comme une réaction de l'organisme contre les agressions tissulaires. Celles-ci sont en rapport soit avec la constitution d'une lésion tissulaire (un acte chirurgical par exemple) soit avec la présence d'un « corps » reconnu comme « étranger » à l'organisme (bactéries, virus, anticorps...). Généralement, cette réaction de défense se manifeste par des symptômes plus ou moins gênants pour le malade, et associant les classiques signes cliniques de douleur, rougeur, oedème et déficit fonctionnel. En pratique, ce sont ces manifestations qui vont conduire le praticien à prescrire un anti-inflammatoire. En odontostomatologie, deux grandes classes d'anti-inflammatoires pourront être utilisées à des fins thérapeutiques, ce sont : les glucocorticoïdes et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). D'autres médicaments anti-inflammatoires existent (enzymes, antirhumatismaux, immunodépresseurs), ils n'intéressent que peu ou pas l'odontostomatologiste, et ne seront évoqués que succinctement dans le cadre de cette étude.

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