Colorations en endoscopie digestive - 06/02/09
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Résumé |
L'utilisation des colorants est indispensable au diagnostic des lésions tumorales non polypoïdes développées au niveau de la muqueuse du tube digestif. Après l'étape de détection d'une anomalie par un examen soigneux (modification de couleur ou de relief), vient l'étape de la caractérisation par la pulvérisation d'un produit colorant avec un cathéter spray au niveau de la zone suspecte, qui permettra de préciser le diamètre, les limites et surtout la morphologie de la lésion d'après la classification de Paris. Ces éléments ont un rôle pronostique et sont une aide à la décision thérapeutique. Dans sa pratique quotidienne, tout endoscopiste doit avoir à sa disposition du lugol pour l'oesophage, de l'acide acétique pour la jonction oesogastrique et de l'indigo carmin pour l'estomac, le duodénum et le côlon. Le 2e intérêt de la coloration est de faire une prédiction histologique en réalisant une analyse des cryptes de l'épithélium de surface avec un endoscope grossissant après vaporisation d'indigo carmin (colorant de contraste), de violet de crésyl ou de crystal violet (colorants vitaux absorbés par les cellules). La technique du narrow band imaging (NBI) est assimilée à une coloration virtuelle ; elle est généralement couplée au grossissement et permet de préciser le caractère néoplasique ou non des lésions. Cette technique simple et rapide, qui n'utilise pas de colorant, devient prépondérante dans l'examen de la muqueuse de l'oesophage de Barrett.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Chromoscopie, Endoscopie, Cancer de l'oesophage, Cancer de l'estomac, Cancer colorectal
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