How to measure hepatic insulin resistance? - 04/02/09
Abstract |
The liver plays a pivotal role in energy metabolism. Under the control of hormones, especially insulin, the liver stores or releases glucose as needed by the body’s systems. It is also responsible for an important part of non-esterified fatty-acid and aminoacid metabolism. Assessing hepatic insulin resistance is almost always synonymous with measuring hepatic glucose production (HGP) and calculating indices of hepatic insulin resistance. The most frequently used method to this end is the isotope dilution technique using a tracer. Among tracers, stable isotope-labelled glucose molecules are particularly advantageous over radioactive isotope-labelled glucose and are, therefore, the tracers of choice. The tracer is infused either on its own after an overnight fast to evaluate fasting HGP, or with some among the usual insulin-sensitivity tests to assess HGP suppression by insulin and/or glucose. In a fasting state, HGP is easily calculated whereas, during insulin or glucose infusion, some formula are needed to correct for the non-steady-state condition. The hepatic insulin-resistance index is the product of HGP and the corresponding plasma insulin concentration. Although subject to error, the isotope dilution method nevertheless remains an irreplaceable tool for assessing hepatic insulin resistance in clinical research. From a practical point of view, some easily obtainable indices and clinical or biochemical parameters can serve as surrogates or markers of hepatic insulin resistance in clinical practice. Finally, drugs such as metformin or glitazones can improve hepatic insulin resistance, hence their use in hepatic insulin-resistant states such as type 2 diabetes and non-alcoholic fatty liver disease.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Le foie joue un rôle central dans le métabolisme énergétique. Sous le contrôle des hormones, notamment l’insuline, il met en réserve ou produit du glucose en fonction des besoins de l’organisme. Il est aussi responsable d’une part importante du métabolisme des acides gras libres et des acides aminés. Évaluer l’insulinorésistance hépatique est presque toujours synonyme de mesurer la production hépatique de glucose (PHG) suivie du calcul des indices d’insulinorésistance hépatique. La méthode la plus fréquemment utilisée à cette fin est la technique de dilution isotopique utilisant un traceur. Le glucose marqué par un isotope stable est plus avantageux que celui marqué à l’isotope radioactif, et constitue le traceur de choix. Le traceur est perfusé soit isolément et à jeun pour évaluer la PHG de base, soit au cours de certains tests usuels de mesure de la sensibilité à l’insuline pour mesurer l’effet suppressif de l’insuline et/ou du glucose sur la PHG. À jeun, la PHG est facilement calculée, mais lorsque du glucose ou de l’insuline est perfusé, des équations sont nécessaires pour tenir compte de l’état de non-équilibre créé. L’index de résistance hépatique à l’insuline est le produit de la PHG et de l’insulinémie correspondante. Malgré les possibilités d’erreurs, la méthode de dilution isotopique reste un outil irremplaçable pour évaluer l’insulinorésistance hépatique en recherche clinique. D’un point de vue pratique, certains indices ou paramètres cliniques ou biochimiques facilement mesurables peuvent servir de substituts ou de marqueurs de l’insulinorésistance hépatique en pratique clinique. Enfin, certains médicaments comme la metformine et les glitazones améliorent l’insulinorésistance hépatique, d’où leur utilisation dans le diabète de type 2 ou la stéatose hépatique non alcoolique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Hepatic insulin resistance, Hepatic glucose production, Tracer, Isotope, Review
Mots clés : Insulinorésistance hépatique, Production hépatique de glucose, Traceur, Isotope, Revue
Plan
Vol 34 - N° 6P2
P. 664-673 - décembre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.