La maladie de Charcot-Marie-Tooth - 29/01/09
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La maladie de Charcot-Marie-Tooth (CMT) est une neuropathie héréditaire sensitivomotrice et l’une des maladies héréditaires du système nerveux les plus fréquentes.
Le phénotype clinique est relativement homogène dominé par un déficit moteur et une amyotrophie de topographie distale, d’installation progressive qui débutent et prédominent aux muscles péroniers.
Deux formes principales de CMT sont distinguées par les données électrophysiologiques et pathologiques : la forme démyélinisante et la forme axonale. Plus de 20 formes génétiques sont à l’heure actuelle identifiées et d’autres gènes et loci restent encore à découvrir, démontrant une grande hétérogénéité et une multiplicité des mécanismes physiopathologiques du CMT. La classification des différentes formes se fonde sur le mode de transmission autosomique dominant, autosomique récessif ou lié à l’X et sur la nature démyélinisante, axonale ou encore « intermédiaire » de la neuropathie.
Les formes dominantes sont dominées par le CMT1A, dû à une duplication ou une mutation ponctuelle de la PMP22, et par le CMTX, dû à une mutation de la connexine 32.
Les formes autosomiques récessives sont plus fréquentes en Afrique du nord et sont dominées par les mutations de GDAP1 et de la lamine A/C, leurs phénotypes sont habituellement plus sévères.
L’hétérogénéité génétique grandissante rend plus complexe le diagnostic génétique qui ne peut se concevoir sans une stratégie diagnostique basée d’une part sur la classification des formes génétiques et d’autre part sur les particularités phénotypiques et la fréquence des gènes responsables dans la population étudiée.
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Charcot-Marie-Tooth (CMT) disease, also known as peroneal muscular atrophy or hereditary motor and sensory neuropathy, is among the most frequent hereditary disorders of the nervous system.
The relatively homogeneous clinical phenotype involves mainly progressive weakness and wasting of distal muscles; it starts and predominates in the peroneal muscles.
Electrophysiological and pathology data distinguish two principal forms of CMT: demyelinating and axonal. More than 20 distinct genetic subtypes have been identified to date and other new loci and genes remain to be discovered, thus demonstrating wide genetic heterogeneity and a number of different pathophysiological mechanisms. The classification of these different forms is based on both the mode of inheritance — autosomal dominant, recessive or X-linked — and the neuropathy type — demyelinating or axonal or “intermediate”.
The principal dominant forms are CMT1A, due to a duplication or point mutation in the PMP22 gene, and CMTX, due to mutations in the connexin 32 gene. Autosomal recessive forms are more frequent in North Africa. The most common involve mutations of GDAP1 or lamin A/C and generally lead to more severe phenotypes than the dominant forms.
The great genetic heterogeneity necessitates a strategy for genetic diagnosis. It is based in part on the classification of the different genetic forms and in part on the phenotypic particularities and the frequency of the responsible genes in the population under study.
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Vol 38 - N° 2
P. 200-209 - février 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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