Hygiène en échographie endocavitaire gynécologique et obstétricale en 2008 - 29/01/09
Résumé |
La question de l’asepsie des sondes d’échographie est hautement d’actualité. Le problème est d’évaluer le risque de contamination et la nécessité d’une procédure spécifique de traitement des sondes lorsqu’elles sont munies de gaine de protection à usage unique. Puisqu’il n’existe pas de référentiel pour les critères de qualité des gaines de protection, il faut vérifier qu’elles sont marquées CE par leur fabricant. L’usage d’un préservatif pour les sondes vaginales n’est pas recommandé bien qu’ils soient moins sujets aux déchirures que les gaines protectrices commercialisées. Bien que le taux global de perforation des gaines varie selon les publications de 1 à 9 %, aucun cas d’infection liée à une échographie abdominale ou vaginale n’a été rapporté. Cependant, tout patient doit être considéré comme une source potentielle d’infection. Les recommandations françaises classent les sondes d’échographie endovaginale dans la catégorie semi-critique et conseillent la désinfection de niveau intermédiaire. Les recommandations américaines, canadiennes et australiennes exigent toujours une désinfection de haut niveau en raison du risque de rupture de la gaine. Tout échographiste devrait dès lors respecter des règles de conduite raisonnables afin de pouvoir totalement rassurer les patientes sur les risques de contamination individuelle liés à une échographie diagnostique pratiquée en suivant les règles d’hygiène.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Hygiene of ultrasound probes is a hot topic in obstetric and gynecologic ultrasound. The issue concerns mainly the risk of contamination and the need for specific procedures to ensure a high degree of protection against infectious diseases, even if a disposable barrier cover is used. As there are no referenced quality criteria for these disposable probe covers, it is crucial to verify that they are CE marked. The use of condoms as probe covers is not recommended even though they present a lower rate of disruption compared to commercial probe covers. The global rate of probe cover perforation is of 1 to 9%. To date, there are no case reports of contamination by ultrasound examination, be it vaginal or abdominal. Nevertheless, every patient must be regarded as a potential source of infection. The French recommendations consider endovaginal ultrasound probes as semi-critical instruments and thus require intermediate-level disinfection. Because of the risk of disruption, American as well as Canadian and Australian recommandations insist on high-level disinfection of the probe. Every operator should follow reasonable hygiene rules and appropriate precautions should be taken in order to reassure the patients about the risks of contamination during any ultrasound examination.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Échographie, Désinfection, Hygiène, Contamination, Recommandations
Keywords : Ultrasound probe, Disinfection, Hygiene, Contamination, Recommandations
Plan
Vol 38 - N° 1
P. 43-50 - février 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.