TNF antagonists in the treatment of inflammatory bowel disease: Results of a survey of gastroenterologists in the French region of Lorraine - 22/01/09
Summary |
Background and objective |
We conducted a survey of nonacademic gastroenterologists to evaluate the use of tumor necrosis factor (TNF) antagonists in inflammatory bowel disease (IBD).
Methods |
A total of 100 questionnaires were sent by mail to a representative sample of gastroenterologists practicing in the French region of Lorraine.
Results |
Forty-six practitioners responded to the survey, of whom 95.5% prescribed scheduled infliximab treatment. After 6 months of infliximab in combination with azathioprine, 55% then prescribed infliximab as monotherapy. A complete pretherapeutic assessment was performed by only one fourth of the gastroenterologists. When the PPD skin test measured 7mm, nearly half of the physicians introduced anti-TNF therapy without chemoprophylaxis (versus only 2.4% when the diameter was 11mm). In the event of quiescent Crohn’s disease (CD) after 1 year of anti-TNF treatment, 35.7% stopped the drug. In refractory CD, 72.7% prescribed infliximab as the first-line therapy (versus 27.3% who used adalimumab). In patients with urinary tract infection, 44.2% initiated antibiotics and delayed anti-TNF treatment, while 46.5% initiated anti-TNF therapy along with antibiotic therapy.
Conclusion |
This study is the first survey upon the use of TNF antagonists by nonacademic gastroenterologists, and the findings suggest that physicians using these drugs may require more information about the pretherapeutic assessment and management of the infectious risk.
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Objectifs |
Évaluer les pratiques de prescription des anticorps anti-Tumor Necrosis Factor (anti-TNF) au cours des maladies inflammatoires chroniques intestinales.
Méthodes |
Cent questionnaires ont été envoyés par voie postale.
Résultats |
Quarante-six praticiens ont répondu à l’enquête. Un traitement d’entretien par perfusions régulières d’infliximab était réalisé dans 95,5 % des cas. Après six mois d’association azathioprine–infliximab, 55 % des malades poursuivaient l’infliximab en monothérapie. Un bilan préthérapeutique complet avait été réalisé par 25 % des médecins. Devant un diamètre de l’IDR à la tuberculine mesuré à 7mm, 45,2 % avaient mis en route un anti-TNF sans prophylaxie antituberculeuse (contre 2,4 % en cas de diamètre de l’IDR à 11mm). Devant une maladie de Crohn quiescente, 35,7 % arrêtaient l’anti-TNF après un an de traitement. En cas de maladie de Crohn réfractaire, 72,7 % introduisaient en première ligne l’infliximab et 27,3 % choisissaient l’adalimumab. En cas de cystite, 44,2 % prescrivaient une antibiothérapie et reportaient l’injection d’anti-TNF et 46,5 % la réalisaient sous couverture antibiotique.
Conclusion |
Cette enquête de pratique, qui est la première à évaluer la prescription des anti-TNF par des gastroentérologues non universitaires, montre notamment que le bilan préthérapeutique et la gestion du risque infectieux nécessiteraient une meilleure information.
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Vol 33 - N° 1P1
P. 23-30 - janvier 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.