Caractéristiques d’une cohorte d’enfants et d’adolescents de la liste d’attente de consultation d’un service universitaire sectorisé de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent du CHU de Brest - 13/01/09
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Résumé |
Objectif |
Donner les caractéristiques sociodémographiques des demandes de consultation dans un service universitaire de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent sur l’année 2004 dans la région brestoise et évaluer les orientations sur cette période.
Méthodes |
Il s’agit des demandes de consultation arrivant dans le service universitaire de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent par contact téléphonique auprès des secrétaires médicales qui remplissent une grille de recueil de données (49 items), en se basant sur une liste de questions préétablies.
Résultats |
Sur l’année 2004, 140 demandes de consultation seront formulées au service universitaire de pédopsychiatrie ; 71,2 % des enfants n’avaient pas de suivi médical antérieur ; 41 % furent pris en charge en intra hospitalier (moitié par des PH, moitié par des internes), 6 % en extra, et 53 % furent placés sur liste d’attente. Il s’agit le plus souvent d’un garçon (63,3 %). Dans la moitié des cas, l’enfant est âgé de moins de huit ans avec un pic d’âge à quatre ans ; il existe également un pic à huit ans et 11 ans. Dans deux tiers des situations, l’enfant a au moins un frère ou une sœur et il est le plus souvent l’aîné dans une fratrie de deux. Dans 41 % des situations, l’enfant est adressé par ses parents, dans 25,9 % par les médecins de ville (neuf cas sur dix par le médecin généraliste) et dans 9,4 % par l’école. Dans un tiers des cas, le motif principal de la demande est représenté par les troubles du comportement et dans 15 % des cas, il s’agit d’un motif scolaire. Dans près de 75 % des situations, la première consultation hospitalière a lieu moins d’un mois après la demande et 3,5 % des enfants ne sont pas venus à cette consultation.
Conclusion |
Une étude approfondie des listes d’attente de ces cinq dernières années semble être une aide précieuse pour trouver des solutions plus satisfaisantes à l’augmentation croissante de la demande de consultations psychiatriques d’enfants et d’adolescents.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Objective |
Give the sociodemographic features of the requests made in 2004 for consultations at the Child and Adolescent Psychiatry Department of Brest University Hospital and assess the immediate help given to those young outpatients.
Methods |
It is based on the phone calls for consultations received by the medical secretaries who filled in a 49-item data-grid. The collected data are thus: date of phone call, date of birth, sex, address, school level, size of the subject’s-family and his position within it, twins, type of family, person or institution responsible for the request (hospital, maternal child départment, other child psychiatry départment, GP, social services, justice, family, school), reason at the origin of the request (psychofunctional disorder(s), agressiveness, behaviour, kind of parenthood, level in school, events in the family life, ill-treatment, subject behind at school, depression/anxiety, psychosis), history of medical follow-up, type of action (in-hospital or out-hospital intervention, waiting list), waiting time prior to the first consultation, attendance to this consultation. The data are passed on to the coordinator doctor who, in turn, directs the request either to a child psychiatrist for consultation, or to a medical intern for a quick appointment and advice or to the waiting list.
Results |
The total number of requests in 2004 was 140; 71.2% of them were about subjects with no past history of follow-up and 63.3% were about boys. Half of the intervention cases were about children below eight years with a peak at the age of four. It is worth noting that other peaks were found at eight and 11 years; two out of three children go to a nursery school or a primary school where he is usually in the early years. Moreover, in two out of three families, the subject has, at least, a brother or a sister, and most of the time he is the elder. In 41% of cases, the request emanated from the child’s parents, in 25.9% from a doctor (a GP for nine out of 10 cases) and in 9.4% from the child’s school. A third of the requests was made because of behaviour disorders; among the other cases 15% were induced by problems at school. A consultation intervention by a child psychiatrist and or resident was possible for 41% out of the 140 requests, 6% of cases were followed as out-patients, and the last 53% were put on a waiting list. In 75% of cases, an appointment was given by the following month and 3,5% of children did not come to the consultation.
Conclusion |
The close examination of waiting lists should be a valuable help to find more satisfying solutions to the constant increase of calls for appointment with a Child and Adolescent psychiatrist observed over the last five years.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Liste d’attente, Consultation d’urgence, Nouvelles familles, Famille contemporaine, Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent
Keywords : Waiting list, Emergency consultation, New families, Contempory family, Psychiatry of the child and the adolescent
Plan
Communication au congrès de la Société française de psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent et disciplines associées (SFPEADA), 9–10 juin 2006, Brest. |
Vol 56 - N° 7
P. 430-438 - novembre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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