Adénomes hypophysaires non fonctionnels et gonadotropes - 05/01/09
Points essentiels |
Les adénomes gonadotropes et non fonctionnels sont assez fréquents : les microadénomes (< 1cm) sont le plus souvent évoqués devant un incidentalome hypophysaire alors que les macroadénomes sont diagnostiqués devant un syndrome tumoral hypophysaire ou une insuffisance antéhypophysaire.
Les gonadotrophines (Luteinizing hormone, LH ; Follicle-stimulating hormone FSH) sont rarement élevées alors qu’une augmentation de la sous-unité alpha est fréquente.
Une surveillance radiologique s’impose devant un microadénome alors qu’une chirurgie transsphénoïdale est indiquée devant un macroadénome avec un syndrome tumoral chiasmatique ou une insuffisance antéhypophysaire.
Après chirurgie, le diagnostic est affirmé par l’examen immunohistochimique.
En postopératoire une guérison est rare et l’évolution peut être marquée par une récidive adénomateuse devant faire discuter une radiothérapie hypophysaire, un traitement médical par les analogues de la somatostatine ou les agonistes dopaminergiques, ou une surveillance radiologique attentive de ces patients.
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Clinically non-functioning pituitary adenomas and gonadotroph-cell adenomas are relatively common: microadenomas (< 1cm) are usually pituitary incidentalomas while most macroadenomas are revealed by mass effect and/or hypopituitarism.
They are rarely associated with high gonadotropin (Luteinizing hormone, LH; Follicle-stimulating hormone FSH) levels while increased ⍺-subunit levels are more frequent.
Immunocytochemistry of pituitary tumor confirms the diagnosis of clinically non-functioning or gonadotroph-cell adenoma. Pituitary MRI follow-up seems to be indicated for microadenoma.
Treatment of macroadenoma with visual field defect or hypopituitarism is transphenoidal surgery, but cure is rarely obtained and tumor recurrence is significant during follow-up.
Therefore postoperative treatment (pituitary radiotherapy or medical treatment with dopamine agonists or somatostatin analogs) should be discussed against close follow-up with repeated MRI scans.
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Vol 38 - N° 1
P. 103-106 - janvier 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.