Observatoires régionaux du pneumocoque : épidémiologie et résistance aux antibiotiques des souches de Streptococcus pneumoniae isolées en France en 2007 - 17/12/08
Marie Kempf [1 et 26],
Régine Baraduc [2],
Henri Bonnabau [3],
Michel Brun [4],
Gérard Chabanon [5],
Hubert Chardon [6],
Jacques Croizé [7],
Marie-Claude Demachy [8],
Pierre-Yves Donnio [9],
Philippe Dupont [10],
Thierry Fosse [11],
Laurent Gibel [3],
Alain Gravet [12],
Bernadette Grignon [13],
Tahar Hadou [14],
Farida Hamdad [15],
Marie-Laure Joly-Guillou [1],
Philippe Lanotte [16],
Jeanne Maugein [17],
André Péchinot [18],
Marie-Cécile Ploy [3],
Josette Raymond [19],
Alain Ros [20],
Micheline Roussel-Delvallez [21],
Christine Segonds [5],
Michel Vergnaud [22],
Véronique Vernet-Garnier [23],
Agnès Lepoutre [24],
Laurent Gutmann [25],
Emmanuelle Varon [25],
Jean-Louis Koeck [17]
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Les observatoires régionaux du pneumocoque (ORP), créés à partir de 1995, participent aux côtés du Centre national de référence des pneumocoques et de l’Institut de veille sanitaire à la surveillance étroite de l’évolution de la résistance du pneumocoque aux antibiotiques. En 2007, les 23 ORP français ont étudié la sensibilité aux antibiotiques et le sérogroupe de 5 302 souches de pneumocoque isolées de liquides céphalo-rachidiens (LCR), d’hémocultures, de pus d’otite moyenne aiguë, de liquides pleuraux de l’enfant et de l’adulte (≥ 16 ans) ainsi que de certains échantillons pulmonaires de l’adulte (≥ 16 ans). L’étude a montré que 38,2 % des souches étaient de sensibilité diminuée à la pénicilline (PSDP), 19,3 % à l’amoxicilline et 10,5 % au céfotaxime. Le pourcentage de PSDP différait selon les régions, allant de 29 % en Alsace à 50 % à Paris Ile-de-France Ouest. Il était plus élevé chez l’enfant (50,2 %) que chez l’adulte (33,7 %) et variait selon le prélèvement (enfant/adulte) : hémocultures (27,8 %/32,5 %), LCR (33,7 %/34,6 %), pus d’otite moyenne aiguë (60,2 %/27,5 %), liquides pleuraux (50 %/31 %). Les PSDP étaient souvent multirésistants avec en particulier un pourcentage élevé de résistance à l’érythromycine (84,2 % contre 12,7 % pour les pneumocoques sensibles à la pénicilline). Enfin, le sérogroupe majoritairement rencontré était le sérogroupe 19 (25,2 % des isolats).
French Pneumococcus Network (ORP): epidemiology and antimicrobial resistance of Streptococcus pneumoniae strains isolated in France in 2007 |
French regional pneumococcal observatories, created from 1995, participate alongside the National Reference Center for Pneumococci and the Institut de Veille Sanitaire at the close monitoring of the evolution of resistance of pneumococci to antibiotics. In 2007, 23 regional pneumococcal observatories studied the antibiotic susceptibility and serogroup of 5302 strains of Streptococcus pneumoniae recovered from cerebrospinal fluids (CSF), blood, middle ear fluid, pleural fluid in the child and the adult (≥ 16 years) as well as from some broncho-pulmonary samples in the adult. The study showed that 38.2% of the strains were non-susceptible to penicillin (PNSP), 19.3% to amoxicillin and 10.5% to cefotaxime. The percentage of PNSP varied according to the region, ranging from 29% in Alsace to 50% in Paris Ile de France west. PNSP were higher in children (50.2%) than in adults (33.7%) and varied according to the sample (child / adult): bloodstream (27.8%/32.5%), CSF (33.7%/34.6%), middle ear fluid (60.2%/27.5%), pleural fluid (50%/31%). The PSDP were often multiresistant with a high percentage of erythromycin resistance (84.2% versus 12.7% in penicillin-susceptible isolates). Finally, the most common serogroup was serogroup 19 (25.2% of the strains).
Mots clés : Streptococcus pneumoniae , résistance aux antibiotiques , France, épidémiologie 2007 , réseau de surveillance
Keywords:
Streptococcus pneumoniae
,
antimicrobial resistance
,
France, 2007 epidemiology
,
surveillance network
Plan
© 2008 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 38 - N° 407
P. 27-33 - décembre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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