Post-stroke depression - 12/12/08
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Abstract |
Post-stroke depression (PSD) is the most frequent psychiatric complication of stroke. Its prevalence has been estimated to be around 30–35%, ranging from 20 to 60%. Despite the extensive literature on this topic, there is no agreement on causal mechanisms, risk factors and consequences of PSD. Stroke patients with PSD suffer higher mortality rates and show a minor improvement in rehabilitation programs in comparison to non depressed stroke patients. Consequently, they have worse functional outcomes and quality of life. The available evidence supports PSD as being multifactorial in origin, and consistent with the biopsychosocial model of mental illness. Nonetheless, the stroke itself poses the risk of depression. Stroke survivors are more predisposed to PSD compared to physically ill patients with similar levels of disability, even quite a long time after the stroke, regardless of other risk factors. Early effective treatment of depression may have a positive effect not only on depressive symptoms but also on the rehabilitation outcome of stroke patients. On the other hand, there is no definitive evidence that antidepressants or psychotherapy are useful to prevent depression. Implementing preventive and therapeutic strategies to reduce the risk of mood alteration and thus improve rehabilitation outcomes would appear important in the organization of stroke services.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
La dépression postaccident vasculaire cérébral (DpAVC) est la manifestation psychiatrique la plus fréquente après un accident vasculaire cérébral (AVC). Sa prévalence est de 30 à 35 %, avec des extrêmes allant de 20 à 60 %. Malgré une abondante littérature sur le sujet, il n’y a pas de consensus sur les mécanismes causaux, les facteurs de prédisposition et les conséquences des DpAVC. Les patients qui développent une DpAVC ont une mortalité plus élevée et une moins bonne récupération dans les programmes de rééducation, comparés aux non-déprimés. Leur devenir fonctionnel et leur qualité de vie sont moins bons. Les DpAVC sont multifactorielles et sont compatibles avec le model biopsychosocial de maladie psychiatrique. Les survivants d’AVC ont un risque de dépression plus important que des témoins ayant le même niveau de handicap physique pour des pathologies non neurologiques, même des années après l’AVC, suggérant un rôle de la lésion cérébrale. Les traitements précoces de la dépression améliorent non seulement les symptômes dépressifs, mais aussi les résultats de la rééducation. Il n’y a toutefois pas d’argument clair dans la littérature pour un effet préventif de la dépression par antidépresseurs ou psychothérapie. Il semble que des programmes de prévention et de stratégies de prise en charge réduisent les DpAVC et leurs conséquences sur la rééducation. Cette prise en charge est importante dans les suites d’un AVC.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Stroke, Depression
Mots clés : Dépression, Accidents vasculaires cérébraux
Plan
Vol 164 - N° 10
P. 837-840 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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