S'abonner

Séquelles radio-induites et tests prédictifs - 08/12/08

Doi : 10.1016/j.canrad.2008.07.009 
D. Azria a, , Y. Belkacemi b, J.-L. Lagrange b, O. Chapet c, F. Mornex c, P. Maingon d, C. Hennequin e, B. Rosenstein f, M. Ozsahin g
a Département de radiothérapie, CRLC Val d’Aurelle Paul-Lamarque, rue Croix-verte, 34298 Montpellier cedex 5, France 
b Service de radiothérapie, CHU de Créteil, AP-HP, Paris, France 
c Service d’oncologie radiothérapie, CHU Lyon-Sud, Pierre-Bénite, France 
d Département de radiothérapie, centre G-E-Leclerc, Dijon, France 
e Service d’oncologie radiothérapie, CHU de St Louis, AP-HP, Paris, France 
f Department of radiobiology, NYU School of Medicine, New York, NY, États-Unis 
g Service de radio-oncologie, CHU vaudois, Lausanne, Suisse 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 6
Iconographies 0
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Le succès de la radiothérapie dépend principalement de la dose totale délivrée de manière homogène dans la tumeur. Toutefois, la délivrance de cette dose est limitée par la tolérance des tissus sains dans le volume irradié. Deux types d’effets secondaires déterministes radio-induits (aigus et tardifs) sont surveillés lors de la mise en route d’une radiothérapie. Cependant, les séquelles sont particulièrement considérées en raison de leurs caractères irréversibles et de leurs impacts sur la qualité de vie des patients traités. Dans une population traitée de manière homogène sur le plan technique et évaluée par la même équipe, il est probable qu’il existe une radiosensibilité intrinsèque différente des tissus sains. La piste d’un déficit ou d’une modification génique se développe et pourrait permettre d’identifier une frange de la population à risque. De plus, dans l’hypothèse d’une anomalie génique à l’origine d’une hypersensibilité individuelle, les lymphocytes semblent le tissu de choix en raison de la facilité de prélèvement et de la quantité disponible. Le taux d’apoptose radio-induite lymphocytaire CD4 et CD8 bas à été montré corrélé avec complications radio-induites de grade élevé. De plus, la présence d’un nombre important d’altérations de type single nucleotide polymorphisms (SNP) sur les gènes candidats ATM, SOD2, TGFB1, XRCC1 et XRCC3 pouvait permettre de prédire la toxicité tardive radio-induite.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

The impact of curative radiotherapy depends mainly on the total dose delivered homogenously in the targeted volume. Nevertheless, the dose delivery is limited by the tolerated dose of the surrounding healthy tissues. Two different side effects (acute and late) can occur during and after radiotherapy. Of particular interest are the radiation-induced sequelae due to their irreversibility and the potential impact on daily quality of life. In a population treated in one center with the same technique, it appears that individual radiosensitivity clearly exists. In the hypothesis that genetic is involved in this area of research, lymphocytes seem to be the tissue of choice due to easy accessibility. Recently, low percentage of CD4 and CD8 lymphocyte apoptosis were shown to be correlated with high grade of sequelae. In addition, recent data suggest that patients with severe radiation-induced late side effects possess four or more SNP in candidate genes (ATM, SOD2, TGFB1, XRCC1 et XRCC3) and low radiation-induced CD8 lymphocyte apoptosis in vitro.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Radiothérapie, Séquelles, Tests prédictifs, Effets secondaires

Keywords : Radiotherapy, Sequelae, Predictif test, Late-effect


Plan


© 2008  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 12 - N° 6-7

P. 619-624 - novembre 2008 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Predictive markers for normal tissue reactions: Fantasy or reality?
  • M. Fernet, J. Hall
| Article suivant Article suivant
  • Cancer de l’endomètre de stade I
  • K. Peignaux, G. Truc, N. Blanchard, G. Créhange, P. Maingon

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.