La plupart des pratiques de counseling de carrière s’adressent à des salariés expérimentés (coaching, bilans de compétences, « validation des acquis de l’expérience »). Les jeunes salariés, récemment intégrés dans les entreprises, ne paraissent pas faire l’objet de pratiques aussi nombreuses. L’article vise néanmoins, à interroger le rôle de certaines activités d’accompagnement souvent informel (mentorat) mais quelquefois formel (tutorat), dont peuvent bénéficier de nouvelles recrues, ici des apprentis, lors de la phase d’intégration et d’identifier leurs effets sur les intentions liées à la carrière. Quatre cent sept apprentis du bâtiment ont été interrogés sur leurs perceptions de l’accompagnement à la socialisation dans leur entreprise d’accueil. Les résultats soulignent l’existence de plusieurs niveaux d’accompagnement perçus dans l’entreprise, qui renvoient chacun à différentes intentions d’engagement dans la carrière et dans le secteur professionnel.

Most of the career counseling’s practices are destined to seasoned employees (coaching, competencies, elicitation carer counseling, “validation of experiential learning”). It seems that the young employees who have recently joined a company do not benefit from so many practices. Nevertheless, the article aims at questioning the role of certain guidance and counselling activities, often non-formal (mentorship) but sometimes formal (tutorship) which are provided to new recruits (in this case, apprentices) during their integration phase, and at identifying their effect on career-related intentions. Four hundred and seven apprentices from the building sector have been interrogated on the way they consider socialisation’s guidance in their apprenticeship company. The results underline that many levels of guidance are perceived in the company and that each is related to different intentions in relation to career-commitment and to the commitment in a professional sector.