La prescription martiale en réanimation aujourd’hui : une enquête de pratique - 02/12/08
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Résumé |
Objectifs |
Évaluation des pratiques de la prescription du fer en réanimation.
Type d’étude |
Enquête d’opinion par questionnaire des participants à un congrès national de réanimation.
Méthodes |
Les médecins interrogés ont été séparés en deux groupes (prescripteur [P] de fer une fois ou plus par semaine ou non prescripteur [NP] une prescription ou moins par mois). L’efficacité et la tolérance des traitements martiaux ont été évaluées sur une échelle de 1 à 10.
Résultats |
Les 128 réanimateurs interrogés (73 % d’hommes ; âge moyen 36±8 ans) estimaient tous avoir des patients anémiques et 94 % des patients avec carence martiale. Pour 72 % des réanimateurs, la carence martiale était jugée fréquente (>10 % de leurs patients), tandis qu’un quart se déclarait prescripteur de fer. Le fer injectable, oral ou l’association des deux était choisi dans, respectivement, 20, 35 et 44 % des cas. Le fer injectable était perçu comme plus efficace que le fer oral (7±2 versus 6±2 sur 10 ; p<0,001) et mieux toléré (7±2 versus 6±2 sur 10 ; p<0,001). Il n’y avait pas de différence démographique entre P et NP. Les P répondaient plus souvent avoir des patients carencés (p=0,04). En revanche, ils n’utilisaient pas plus souvent le diagnostic biologique et ne jugeaient pas l’efficacité ni la tolérance des traitements martiaux meilleures que les NP.
Conclusion |
La carence martiale est jugée fréquente et les traitements martiaux ont une efficacité et une tolérance jugées acceptables, mais seuls 25 % des réanimateurs interrogés les prescrivent régulièrement. Ces résultats démontrent que la prescription du fer en réanimation semble seulement basée sur une impression clinique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Objective |
To evaluate the practice concerning the iron prescription by French intensivists.
Type of study |
Survey during an intensive care-national congress.
Methods |
Interviewed practitioners were separated in two groups (prescribing [P] iron once time or more per week; or not [NP] less than one time per month). Iron-treatments (iv or oral) efficacy and tolerance were quoted from 1 to 10.
Results |
All the 128 interviewed intensivists (73% male; mean age 36±8 years) considered having anaemic patients and 94% considered having patients with iron deficiency. For 72% of them, the iron deficiency was judged frequent (concerning >10% of their patients) and 25% were P. Intravenous iron, oral iron or both were used by, respectively, 20, 35 and 44% of the interviewed intensivists. Intravenous iron was considered more efficient (7±2 versus 6±2; p<0.001) and better tolerated (7±2 versus 6±2; p<0.001) than oral iron. There was no demographic difference between P and NP. P answered more often having patients with iron deficiency (p=0.04), but they did not perform biological tests for diagnosis of iron deficiency more often and did not consider iron-treatment efficacy or tolerance higher than NP.
Conclusion |
Intensive-care anaemia and iron deficiency were considered to be frequent and iron treatments to be efficient and quite well tolerated. But only 25% of the interviewed intensivists were frequent-iron prescribers. This survey underscore that iron prescription in ICU seems to rely more on clinical feeling than on strong evidence: it’s time to investigate!
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Anémie, Carence martiale, Fer, Réanimation, Enquête, Hepcidine
Keywords : Anaemia, Iron deficiency, Iron, ICU, Survey, Hepcidin
Plan
Vol 27 - N° 11
P. 909-914 - novembre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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