Adénopathies cervicales - 17/11/08


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Résumé |
Les adénopathies cervicales peuvent être en rapport avec de multiples étiologies, s'inscrivant dans un contexte général (infection, maladies hématologiques), ou dans le cadre de la prise en charge d'un cancer des voies aérodigestives supérieures, identifié ou non (adénopathie prédominante). Dans tous les cas, il faut tenir compte du terrain et des conditions de survenue. L'examen clinique, en particulier l'examen oto-rhino-laryngologique (ORL) est primordial, permettant d'orienter au mieux les examens complémentaires. Parmi ceux-ci, il faut insister sur l'intérêt de l'échographie. Tomodensitométrie (TDM) et imagerie par résonance magnétique (IRM) peuvent être très contributives pour le diagnostic d'adénopathies malignes. La tomodensitométrie par émission de positons (TEP) peut apporter des éléments intéressants, et la ponction cytologique permet le plus souvent un diagnostic précis. L'ensemble de ces moyens rend aujourd'hui assez rare le recours à la cervicotomie exploratrice. Il existe des tuméfactions cervicales non ganglionnaires, dont l'identification repose d'abord sur la localisation. Parmi les causes infectieuses, la tuberculose garde une place importante particulièrement chez les populations émigrées, et chez les patients infectés par le virus de l'immunodéficience humaine. D'autres infections peuvent être suspectées en fonction du contexte (mycobactéries atypiques, maladies des griffes du chat, etc.), sans oublier les adénopathies au cours de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH). Les adénopathies d'origine hématologiques sont essentiellement en rapport avec les lymphomes hodgkiniens ou non hodgkiniens. La cytoponction et l'adénectomie avec examen histologique et immunohistochimique permettent le diagnostic et le typage. Un bilan d'extension est indispensable avant de débuter le traitement qui repose essentiellement sur la chimiothérapie. Les adénopathies cervicales métastatiques posent le double problème de la mise en évidence du cancer primitif, lorsque celui-ci n'est pas connu, et de la prise en charge thérapeutique qui doit inclure le traitement de la tumeur primitive (ou de ses sites potentiels), et des métastases ganglionnaires. La chirurgie et la radiothérapie restent les éléments essentiels du traitement, même si la chimiothérapie est de plus en plus associée selon des modalités diverses. Les modalités thérapeutiques doivent être discutées en fonction des circonstances : stade ganglionnaire, tumeur primitive, etc.
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