Cancer bronchopulmonaire et réanimation - 14/11/08
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Résumé |
Introduction |
Les cancers bronchopulmonaires représentent une entité de mauvais pronostic. Les innovations thérapeutiques en oncologie et l’optimisation de la prise en charge en réanimation ont amélioré le pronostic du patient cancéreux bronchique présentant une détresse vitale.
Observation |
Nous rapportons le cas d’un patient atteint d’un cancer bronchique et présentant une hémoptysie de moyenne abondance hospitalisé en réanimation médicale. Après une discussion pluridisciplinaire, il est décidé d’intuber ce patient devant une récidive hémorragique responsable d’une détresse respiratoire. L’évolution a été favorable. Quatre mois après sa sortie de réanimation, ce patient est toujours en vie et autonome.
Discussion |
Après des années de pessimisme, la littérature fait état d’une amélioration de la survie des patients atteints de cancers bronchopulmonaires hospitalisés en réanimation. Les détresses respiratoires et les états de choc dominent les motifs d’admission. Les facteurs de risque de décès sont davantage liés à la pathologie aiguë qu’à la maladie cancéreuse. L’admission des patients doit s’effectuer avant le stade de défaillance multiviscérale et avec la mise en place de thérapeutiques non invasives. Le concept de réanimation d’attente est un outil intéressant pour améliorer la prise en charge en réanimation.
Conclusion |
Pour décider d’hospitaliser en réanimation un patient atteint de cancer, il est important de tenir compte de l’événement aigu. Une admission précoce, si elle est indiquée, est souhaitable. L’évolution dans les 72 premières heures donne une bonne idée du devenir du patient et aide à sa prise en charge optimale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
Lung cancer is a disease with a poor prognosis. Therapeutic innovations in oncology and the optimisation of intensive care patient management have improved the prognosis of lung cancer presenting with acute life-threatening respiratory or cardiac emergencies.
Observation |
We reported on the case of a patient with lung cancer presenting with mildly abundant haemoptysis, who was hospitalised in intensive care. After multidisciplinary discussion, the patient was intubated following recurrent haemorrhage that resulted in respiratory failure. The outcome was favourable. Four months later, this patient was still alive and autonomous.
Discussion |
After years of pessimism, the medical literature has revealed an improvement in lung cancer patients’ survival. Respiratory failure and shock are the main reasons for admission to the intensive care unit. The mortality risk factors depend more on acute conditions than on the underlying lung cancer. The patient’s admission must be made before multiorgan failure occurs, along with the implementation of non invasive therapies. The use of intensive care as a bridge to overcome an acute event is a possible means of caring for the patient.
Conclusion |
Consideration of the acute event is important when deciding whether to hospitalise a patient with lung cancer in intensive care. An early admission, if indicated, is desirable. The course in the first 72hours provides a good estimation of the patient’s prognosis and helps to achieve better treatment.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cancer bronchopulmonaire, Réanimation, Survie
Keywords : Lung neoplasms, Critical care, Survival
Plan
Vol 64 - N° 5
P. 250-256 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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