Prévention des exacerbations de bronchopneumopathie chronique obstructive - 05/11/08
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Points essentiels |
Les exacerbations de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) aggravent l’histoire naturelle de la maladie, entraînent une augmentation de la morbimortalité, une dégradation de la qualité de vie, et une majoration des coûts directs de la BPCO. Leur prévention est capitale et fait partie intégrante du programme d’actions en faveur de la BPCO défini par les autorités de santé françaises pour la période 2005–2010.
Des approches médicamenteuses et non médicamenteuses ont démontré leur efficacité dans la prévention des exacerbations et sont encore trop peu ou mal utilisées.
Parmi les approches non pharmacologiques, on distingue le sevrage tabagique, l’oxygénothérapie, la réhabilitation respiratoire et l’éducation thérapeutique, qui permettent de diminuer directement le risque d’exacerbations ou d’hospitalisation pour exacerbations.
Parmi les molécules à notre disposition pour la prise en charge au long cours de la BPCO, certaines réduisent de façon significative la fréquence des exacerbations : il s’agit du tiotropium et du salmétérol en monothérapie, et des associations fixes salmétérol/fluticasone et formotérol/budesonide. La réduction des exacerbations est observée avec le tiotropium à la fois dans les BPCO modérées et sévères.
Les corticostéroïdes inhalés seuls ne sont pas recommandés en monothérapie. Leur prescription dans la BPCO ne peut se faire qu’en association avec un bronchodilatateur de longue durée d’action et doit être limitée aux patients sévères et souffrant d’exacerbations répétées.
La vaccination antigrippale est recommandée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Key points |
Exacerbations of chronic obstructive pulmonary disease (COPD) aggravate disease course, induce increased morbidity and mortality, impair quality of life, and raise the direct costs of COPD. Their prevention is essential and is an integral part of the COPD program defined by French health authorities for the 2005–2010 period.
Both pharmacologic and nonpharmacologic approaches have been shown to be effective in preventing exacerbations, but these treatments are still underused and misused.
Important nonpharmacologic therapies that directly decrease the risk of exacerbation or hospitalization include smoking cessation, oxygen therapy, pulmonary rehabilitation, and education.
Most of the drugs available for long-term management of COPD have significant effects on the frequency of exacerbations: tiotropium and salmeterol, each used alone, as well as fixed combinations of salmeterol/fluticasone or formoterol/budesonide. Tiotropium reduces the frequency of exacerbation in both moderate and severe COPD.
Inhaled glucocorticosteroid agents are not recommended alone. They must be prescribed only with a long-acting bronchodilator and only to patients with severe disease and repeated exacerbations.
Influenza vaccination is recommended.
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Vol 37 - N° 11
P. 1604-1608 - novembre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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