Cancers cutanés après greffe d’organe - 08/10/08
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Squamous cell carcinoma and basal cell carcinoma are the most common cancers after transplants, affecting more than half of all patients in the long term.
In the 5 years after a first squamous cell carcinoma, 90 to 100% of transplant patients subsequently develop multiple skin carcinomas of various types and at least 20% develop noncutaneous cancers.
Management of these patients requires, beyond the usual dermatologic treatments, a revision of their immunosuppression regimen to reduce the tumor risk.
New immunosuppressants that inhibit the m-TOR protein (sirolimus and everolimus) appear to offer promising perspectives, and patients treated with these drugs from the time of their transplantation have fewer skin cancers than patients with the standard protocols. On the other hand, the benefit of prescribing them later after the transplant remains to be shown, because of the frequency of intolerance phenomena.
Several prospective French multicenter studies are currently assessing the effect of replacing anticalcineurins by sirolimus or everolimus for secondary prevention of skin cancers in renal or cardiac transplant patients who have already developed skin cancer.
Primary prevention requires that patients be educated about strict sun protection from the transplant onwards and have a routine annual dermatologic examination enabling early treatment of lesions.
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Les carcinomes cutanés spinocellulaires ou basocellulaires sont les cancers les plus fréquents après greffe et touchent à long terme plus de la moitié des patients.
Dans les 5 ans suivant le premier carcinome spinocellulaire, 90 à 100 % des greffés développent de nouveaux carcinomes cutanés à caractère multiple et au moins 20 % des cancers extracutanés.
La prise en charge de ces patients nécessite outre les traitements dermatologiques habituels une révision de l’immunosuppression pour réduire le risque tumoral.
Des nouveaux immunosuppresseurs, inhibiteurs de la protéine m-TOR (sirolimus et évérolimus), semblent représenter des perspectives prometteuses et les patients traités par ces molécules dès le début de la transplantation ont moins de cancers cutanés qu’avec les protocoles habituels. En revanche, le bénéfice de leur prescription tardive par rapport à la greffe reste à démontrer en raison de la fréquence des phénomènes d’intolérance.
Plusieurs études prospectives multicentriques françaises évaluent actuellement l’effet du remplacement des anticalcineurines par le sirolimus ou l’évérolimus sur la prévention secondaire des cancers cutanés chez les greffés rénaux ou cardiaques ayant déjà développé des carcinomes cutanés.
La prévention primaire passe par l’éducation des patients sur une protection solaire stricte dès le début de la greffe et un examen dermatologique annuel systématique permettant le traitement précoce des lésions.
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Vol 37 - N° 10
P. 1475-1479 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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