La formation continue des praticiens hospitaliers : importante mais avec des difficultés organisationnelles et financières - 08/10/08
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Résumé |
Introduction |
Peu de données sur les besoins et pratiques de formation des praticiens hospitaliers ont été obtenues par des enquêtes. Compte tenu que l’information sur la FMC est disponible sur www.cnfmc.fr/ et que des organismes ont été agréés, nous avons voulu sur un échantillon représentatif de praticiens hospitaliers mieux connaître leurs pratiques en FMC, et leur connaissance du système.
Méthodes |
Un questionnaire a été préparé lors de 2 séances de travail en juillet 2007 organisées par la société TNS Healthcare Sofres. Un échantillon de 300 médecins a été constitué pour être représentatif des praticiens hospitaliers en termes de région (5 régions Idrem) et de type d’établissement. Les numéros de téléphone ont été composés par un automate dans un ordre aléatoire et en respectant les objectifs de quotas. Les questionnaires ont été soumis par téléphone du 30 août au 7 septembre 2007, et réalisés par des opérateurs entraînés à ce type d’entretiens téléphoniques.
Résultats |
Parmi les 300 praticiens interviewés, 218 (73 %) exerçaient en CHG ou CHS, et 82 (27 %) en CHU. Ils étaient répartis sur toute la France. La répartition par spécialités était : médecine 130 (43 %) ; biologie 51 (17 %) ; pharmacie 45 (15 %) ; chirurgie 15 (5 %) ; psychiatrie 9 (3 %) ; autres 49 (16 %) dont les urgentistes et radiologues. Sur 300 praticiens ayant répondu, 125 (42 %) ont déclaré se former plus de 10 jours par an, 122 (41 %) entre 6 et 10 jours par an, et 51 (17 %) moins de 5 jours, 2 (<1 %) n’ont pas précisé. Deux cent quatorze (71 %) des praticiens étaient abonnés à des revues médicales spécialisées ou généralistes, et 86 (29 %) n’avaient pas d’abonnements. Pour les formations dites « présentielles », environ 65 % des financements des frais pédagogiques, de déplacement et d’hébergement étaient assurés par les praticiens ou les hôpitaux. L’industrie pharmaceutique finançait environ 25 % de ces frais. À la question « avez-vous fait une EPP dans votre établissement? », 75 (25 %) ont répondu positivement (16 % pour les 82 répondants en CHU et 29 % pour les 211 répondants en CHG), 210 (70 %) négativement, dont 134 (45 % des 300) ont dit qu’elle était prévue. Quinze (5 %) n’ont rien précisé. La méthode de formation privilégiée était le congrès, tandis que les ateliers interactifs étaient très souhaités pour l’avenir, de même que les formations de type e-learning. Parmi les 300 praticiens, 165 (55 %) avaient des difficultés organisationnelles pour se former, 143 (48 %) avaient des difficultés d’ordre personnel en termes de disponibilité, et 135 (45 %) des difficultés financières. Enfin 54 (18 %) n’avaient aucune difficulté particulière.
Discussion |
Cette enquête par interviews téléphoniques de 300 praticiens hospitaliers a montré qu’ils se formaient beaucoup et qu’ils avaient des difficultés organisationnelles, personnelles en termes de disponibilité et financières. Un axe de développement pourrait être le e-learning qui laisserait peut-être aux praticiens davantage de souplesse d’organisation dans la gestion de leur emploi du temps.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
Few data on the educational needs and practices of the French hospital doctors have been obtained through surveys. Considering that the CME information is now available on www.cnfmc.fr/ and that providers were accredited, we investigated, on a representative sample of hospital doctors, the CME practices and the knowledge of the CME system.
Methods |
A questionnaire was prepared during 2 working sessions organised by TNS Healtcare Sofres in July 2007. A sample of 300 doctors was set to be representative of hospital doctors through the 5 main regions, and hospital types. Telephone numbers were dialled by an automat in respect of the objectives of quotas. Questionnaires were administered by telephone between August 30 and September 7, 2007, and done by trained operators.
Results |
Among the 300 interviewed doctors, 218 (73%) were from general or specialised hospitals and 82 (27%) were from Universitary hospitals. They were equally installed all over France. Their specialties were: medicine 130 (43%); biology 51 (17%); pharmacy 45 (15%); surgery 15 (5%); psychiatry 9 (3%); others 49 (16%) including emergency and radiology. Among the 300 doctors, 125 (42%) declared having continuing education for more than 10 days per year, 122 (41%) between 6 and 10 days per year, and 51 (17%) less than 5 days, 2 (<1%) did not answer. 214 (71%) doctors were subscribing medical specialised or general journals, and 86 (29%) did not subscribe to any journal. For the sessions called « présentielles », about 65% of the funding of the pedagogic expenses, the travel and housing were supported by the doctors and hospitals. The pharmaceutical industry supported 25% of these expenses. To the question « did you performed a clinical audit in your hospital? », 75 (25%) answered yes (16% for the 82 doctors in Universitary hospitals, and 29% for the 211 doctors in general hospitals), 210 (70%) answered no, including the 134 (45% of the 300) who said that it was programmed. 15 (5%) did not answer. The educational methods that were preferred were congresses, and interactive workshops were demanded for the future, as well as the e-learning methods. Among the 300 doctors, 165 (55%) had organisational difficulties for their education, 143 (48%) had personal difficulties such as availability, and 135 (45%) had financial difficulties. 54 (18%) had no difficulty at all for their education.
Discussion |
This survey through telephone interviews of 300 hospital doctors showed that they followed many educational programmes, and they had difficulties to organize their education, with personal and financial difficulties. The e-learning development could be a solution that gives facilities to doctors.
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Vol 37 - N° 10
P. 1391-1396 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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