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Comparée aux infiltrations, la kinésithérapie permet une meilleure efficacité et une durée d’action plus longue chez les sujets souffrant de tennis elbow - 24/09/08

Doi : KIN-09-2008-00-80-81-1779-0123-101019-200808589 

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Résumé de : Bisset L, Beller E, Jull G, Brooks P, Darnell R, Vicenzino B. (2006)

Mobilisation with movement and exercise, corticosteroid injection, or wait and see for tennis elbow : randomised trial. BMJ 333 : 939–45. [Preparé par Gro Jamtvedt et Kåre Birger Hagen, Editeurs CAP]

Question : Chez les sujets présentant un tennis elbow, quel est l’effet de la kinésithérapie comparée à une surveillance simple ou aux infiltrations de corticostéroïdes ?

Méthodes : Essai contrôlé randomisé en double insu, analyse en intention de traiter. Participants : 198 sujets australiens ayant répondu aux publicités âgés de 18 à 65 ans et présentant un tennis elbow depuis au moins six semaines sans traitement par un clinicien au cours des six derniers mois.

Interventions : À l’entrée de l’étude, tous les participants recevaient un document d’information décrivant le processus pathologique et les moyens pratiques ergométriques de prévention. Les participants étaient divisés par tirage au sort en trois groupes : traitement par kinésithérapie, infiltration de corticostéroïdes, surveillance. Le traitement par huit séances de trente minutes au cours d’une période de six semaines du groupe kinésithérapie consistait en des séances de manipulation du coude (mobilisation avec déplacement) et des exercices thérapeutiques. Les participants apprenaient également des exercices à faire à la maison contre résistance, ainsi que des mouvements de manipulation du coude. Le groupe infiltration recevait une injection de 10 mg d’acétonide triaminolone dans 1 ml de lidocaïne répétée à deux semaines si nécessaire. Les cliniciens assuraient les sujets du groupe surveillance que la condition allait s’améliorer spontanément et qu’ils pouvaient continuer leurs activités habituelles sans craindre une augmentation de la douleur.

Évaluation : Les critères d’évaluation étaient une amélioration globale définie comme une « récupération totale » ou « presque totale » selon l’estimation des sujets, la valeur du “grip force”, et une évaluation du clinicien de la sévérité notée à six et 52 semaines.

Résultats : À six mois de suivi, le taux de succès était de 78 % pour le groupe infiltration, comparé à 65 % pour le groupe kinésithérapie (risque relatif de réduction (RRR) 0,4 [IC de 99 % de -0,2 à 0,9]) et de 27 % pour le groupe surveillance (RRR 0,7 [0,4 à 0,9]). A 52 semaines, les résultats étaient moins satisfaisants dans le groupe infiltration de façon significative pour tous les critères d’évaluation comparés au groupe kinésithérapie (RRR pour succès 0,3 [0,1 à 0,5] ; nombre de personnes nécessaires à traiter = 4) et pour deux sur trois des critères d’évaluation comparés au groupe surveillance (RRR pour succès 0,3 [0,04 à 0,4]). En comparant le groupe kinésithérapie avec le groupe surveillance, le taux de succès était meilleur de façon significative pour le groupe kinésithérapie pour tous les critères à six semaines, mais aucune différence n’était observée à 52 semaines. Le taux de récidive après infiltration était significativement plus élevé qu’après kinésithérapie (RRR 0,9 [0,6 à 1,1]) ou après une surveillance simple (RRR 0,2 [-1,4 à 1,7]). La demande pour un autre traitement était moins grande chez les patients traités par kinésithérapie.

Conclusion : Après infiltration, les taux de récidive étaient plus élevés et la récupération plus longue comparés à la kinésithérapie ou la surveillance simple. La kinésithérapie est supérieure à l’infiltration à 52 semaines et à la surveillance à six semaines.


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Vol 8 - N° 80-81

P. 11-12 - août-septembre 2008 Retour au numéro
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