Connaissance de la double lecture dans le dépistage du cancer du sein - 10/09/08
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Résumé |
Objectif |
Le dépistage organisé du cancer du sein permet notamment la double lecture de la mammographie, réduisant le nombre de faux négatifs. Parallèlement à cette organisation, gérée par des associations départementales, le dépistage individuel subsiste. Afin de mieux connaître les raisons de la participation à un mode particulier de dépistage et la connaissance de la signification du terme « double lecture », une enquête a été réalisée.
Méthodes |
Analyse descriptive auprès des ressortissantes, âgées de 50 à 74 ans, de la Caisse nationale militaire de sécurité sociale, du type de dépistage réalisé et des raisons de la participation à un mode particulier de dépistage. Une comparaison de la connaissance de la double lecture a été réalisée selon le lieu d’habitation (2 départements, l’un rural, l’autre urbain), l’âge et le niveau d’études.
Résultats |
Parmi les 994 questionnaires envoyés, 541 (54 %) réponses ont été reçues. Plus de 94 % des femmes ont réalisé une mammographie dans les 2 ans dont 62,1 % dans le cadre du dépistage organisé. Les femmes participant à ce dernier connaissaient mieux la double lecture que les autres, 71,6 % versus 50 % (p<0,05 %) dans le département rural, 67,4 % versus 63,9 % (p<0,05 %) dans le département urbain. Dans le département urbain, plus les femmes étaient jeunes, mieux elles connaissaient la double lecture. Le dépistage individuel dépendait d’habitudes prises antérieurement et de la prescription médicale du gynécologue.
Discussion |
Le passage du dépistage individuel au dépistage organisé est nécessaire pour avoir une mammographie de qualité évaluée et contrôlée. Le prescripteur devrait être une porte d’entrée supplémentaire dans le dépistage organisé.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Objective |
An officially-sponsored and free breast cancer screening in France was extended to all regions in 2004. These mammography procedures include double reading, which reduces the number of false negatives. Together with this official program, administered by associations in each district, voluntary individual screening is still available. The aim of this study is to ascertain what women think about breast cancer screening, why they choose one method of screening or the other, and what they know about “double reading”.
Methods |
A postal survey inquiring about the kind of screening chosen and the reasons for this choice was sent to women aged 50 to 74 years covered by the national military health insurance fund. After descriptive analysis of the results, we compared the respondents’ knowledge of double reading according to residence (two departments, one rural one and one urban), age, and educational level.
Results |
541 of the 994 eligible women responded (54%). More than 94% of them had had a mammography within the past two years, 62.1% through the official program. Women who had participated in the official screening knew more about “double reading” than the others (71.6% versus 50%, p<0.05 in the rural district and 67.4% versus 63.9% in the urban district). In the latter, familiarity with double reading increased as age decreased. Individual mammography depended on prior habits and gynecologists’ prescriptions.
Discussion |
Women must shift from individual mammography to the official program to receive a standardized, double-read, and quality-controlled mammography. Prescribing physicians should serve as an additional entryway into the organized program.
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Vol 37 - N° 9
P. 1205-1211 - septembre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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