Les souches d'Escherichia coli isolées lors de pyélonéphrites aiguës (PNA) produisent des facteurs de virulence qui contribuent à leur pathogénicité. La présence de six facteurs de virulence a été recherchée dans 200 souches d'E. coli isolées de PNA chez l'enfant par amplification génique. Les amorces utilisées permettaient d'amplifier les gènes des adhésines fimbriales (pap et sfa), de deux toxines, l'hémolysine (hly) et le facteur cytotoxique nécrosant CNF1, et de l'aérobactine (aer). L'adhésine afimbriale Afa a bénéficié d'une recherche avec un nouveau couple d'amorces permettant de détecter également tous les opérons afa décrits (Le Bouguénec et al., 2001). Ainsi la prévalence du marqueur afa a augmenté de 3,5 à 13,5 %. Dans 48,5 % des souches, trois gènes ou plus se trouvaient associés. La diversité des génotypes d'urovirulence (32 différents) était remarquable.

Two hundred E. coli strains isolated from children with pyelonephritis were investigated for the presence of six virulence factors. The used primers amplified adhesin pap and sfa, toxin haemolysin (hly) and cytotoxic necrotizing factor 1 (cnf1) and aerobactin (aer). For afimbrial adhesin, the previously used set of primers could not allow to detect the newly reported afa operons (Le Bouguenec et al., 2001). With a new set of primers specific for the afa operon family the prevalence of afa+ strains increased from 3.5% to 13.5%. Combinations of three or more factors in a same strain were found in 48.5%. Thirty two different urovirulent genotypes were observed; two strains contained the six studied factors.