Origine de l’effet longueur de mots en mémoire à court terme verbale chez l’enfant - 21/08/08
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Résumé |
L’objectif de notre étude est d’examiner l’origine de l’effet longueur de mots (ELM) chez des enfants de cinq, sept et neuf ans sur la base de la recherche conduite par Henry (Q J Exp Psychol 43A (1991a) 35–52). Henry postule que l’origine de l’ELM chez l’enfant serait à rechercher davantage dans la phase de production de la réponse que dans la mise en œuvre d’un processus d’autorépétition subvocale. Une tâche de rappel sériel immédiat où le rappel de l’intégralité de la liste est demandé et une tâche de rappel ciblé où l’enfant ne rappelle qu’un des items de la liste (i.e., celui désigné par l’expérimentateur) ont été proposées aux enfants. Dans le cas du rappel ciblé, le ciblage spatial utilisé par Henry et critiqué par Gathercole et Hitch (Gathercole, S.E., Hitch, G.J., 1993. Developmental Changes in Short-Term Memory: a Revised Working Memory Perspective. In: Collins A. F., Gathercole S. E., Conway M. A., Morris P. E. (Eds.), Theories of Memory. Lawrence Erlbaum Associates, Hove, pp. 189–209) a été remplacé par un ciblage purement verbal. Les résultats montrent que les enfants sont sensibles à la longueur des mots dès cinq ans lorsqu’un rappel de l’intégralité de la liste est demandé. En revanche, lorsque le rappel se limite à un des mots de la liste, aucun ELM n’est observé à cinq, sept et neuf ans. Ces résultats confirment l’hypothèse de Henry selon laquelle l’ELM interviendrait au moment de la production de la réponse chez l’enfant.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
The current study investigated the determinants of the word length effect in five-, seven-, and nine-year-old children building on Henry (Q J Exp Psychol 43A (1991a) 35–52) previous work. Henry postulated that the word length effect observed in children was caused by verbal output and not rehearsal. Children were given an immediate serial recall task where full verbal recall is required and an immediate probed recall task where only one of the items has to be recall (the item indicated by the experimenter). In the probed recall task, the spatial probe previously used by Henry and criticized by Gathercole and Hitch (Gathercole, S.E., Hitch, G.J., 1993. Developmental Changes in Short-Term Memory: a Revised Working Memory Perspective. In: Collins A. F., Gathercole S. E., Conway M. A., Morris P. E. (Eds.), Theories of Memory. Lawrence Erlbaum Associates, Hove, pp. 189–209) was changed for a pure verbal probe. Our results indicated that 5-, 7-, and 9-year-old children were sensitive to words length when full verbal recall was required. On the contrary, word length effects were not found in five-, seven-, and nine-year-old children when recall was restricted to just one item. These results lend further support to Henryʼs hypothesis suggesting that the word length effect operates at recall time, through output delay.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Mémoire à court terme verbale, Effet longueur de mots, Développement
Keywords : Verbal short-term memory, Word length effect, Development
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Vol 53 - N° 3
P. 343-356 - septembre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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