Biomécanique du gros orteil ou hallux - 14/08/08

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Le gros orteil (ou hallux) situé à l'extrémité antéromédiale de l'avant-pied, appartient à une chaîne ostéoarticulaire à trois composants, qui prolonge l'arche médiale et appartient au pied talien dévolu à la fonction propulsive. Il comprend deux phalanges articulées par une trochoïde et reliées au système musculo-tendino-aponévrotique par un mécanisme sésamoïdien. L'hallux est animé par huit muscles (dont quatre intrinsèques) et il est connecté à toutes les structures d'amont, ce qui explique la finesse de son fonctionnement en tant qu'effecteur final du pas. Sa pathologie, tant traumatique que dégénérative, est extrêmement fréquente ; il est aussi atteint dans les maladies inflammatoires ou métaboliques. Et s'il n'est pas strictement indispensable pour la locomotion, la douleur que peut engendrer sa pathologie est toutefois assez invalidante pour perturber la marche et sa modulation. Entreprendre un traitement de sa pathologie demande une bonne connaissance de sa biomécanique. Vouloir restaurer sa fonction est parfois difficile si l'on veut assurer à la fois indolence, mobilité, stabilité et force d'appui. En effet, il détient les deux derniers pivots de la marche au niveau des articulations métatarso-phalango-sésamoïdienne et interphalangienne où les contraintes dynamiques sont parfois énormes. Ces pivots de mouvement doivent être recrutés pour l'accélération, la marche rapide, la course et diverses activités dont les activités sportives. Pour ces raisons, l'hallux peut être qualifié d'orteil de la performance. Le sacrifice de sa mobilité par l'arthrodèse est parfois nécessaire pour assurer une force d'appui efficace. Le réglage optimal de sa position nécessite de prendre en compte la biomécanique du pied et de la marche dans le contexte du morphotype individuel. La finesse de sa biomécanique doit être prise en considération pour la conception des arthroplasties. En effet, selon l'amplitude de mouvement, l'articulation métatarso-phalango-sésamoïdienne se comporte soit comme une charnière, soit comme une articulation diarthrodiale bicondylienne complexe, ce qui est assez éloigné de la rotule sphérique ou de la condylienne simple, lesquelles ont souvent servi de modèle de conception des arthroplasties totales.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Biomécanique, Avant-pied, Hallux, Appareil sésamoïdien, Baropodométrie, Électromyographie, Locomotion
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