Diabètes secondaires aux traitements immunosuppresseurs en transplantation rénale - 01/01/03
Elhadji Fary Ka : Résident du Collège de médecine
Alexandre Karras : Chef de clinique-assistant
Martin Flamant : Chef de clinique-assistant
Frank Martinez : Praticien hospitalier
Eric Thervet : Praticien hospitalier
Service de néphrologie, hôpital Saint-Louis, 1, avenue Claude-Vellefaux, 75010 Paris France
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Résumé |
Le diabète sucré est une complication fréquente des traitements immunosuppresseurs utilisés en transplantation rénale. Les principaux traitements incriminés sont les stéroïdes et le tacrolimus, en particulier associés et à dose élevée. Les autres facteurs de risque sont l'ethnie afroaméricaine, l'infection par le virus de l'hépatite C, l'âge et l'index de masse corporelle. La physiopathogénie du diabète post-transplantation s'apparente à celle du diabète de type 2. Les inhibiteurs de la calcineurine entraînent une diminution de la sécrétion d'insuline avec une vacuolisation cytoplasmique et une dégranulation des cellules bêta. Les conséquences à long terme de ce diabète sont une moindre survie des patients et des greffons. La diminution des doses des traitements les plus diabétogènes permet de restaurer un équilibre glycémique chez de nombreux patients au prix toutefois d'un risque accru de rejets aigu et chronique. La prévention du diabète sucré est donc désormais un objectif légitime en transplantation rénale.
Mots-clés : diabète sucré, transplantation rénale, immunosuppresseur
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