SOFOP-12 – Chirurgie orthopédique – La couverture cotyloïdienne en IRM dans la maladie de Legg-Calvé-Perthes - 26/06/08
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Résumé |
Objectifs |
Le but du travail est d’évaluer le pourcentage de patients présentant une découverture postérieure dans la maladie de Legg-Calvé-Perthes (LCP).
Matériels et Méthodes |
Les dossiers des patients opérés pour une maladie de LCP et ayant une IRM préopératoire sont étudiés. Nous avons comparé un groupe de hanches pathologiques à un groupe témoin de hanches saines controlatérales. L’index de Reimers est mesuré sur 3 coupes frontales d’IRM. Pour chaque hanche le pourcentage de découverture antérieure est mesuré sur une coupe passant par le tiers antérieur de la tête fémorale, le pourcentage de découverture centrale est mesuré sur une coupe passant par le tiers moyen, le pourcentage de découverture postérieure est mesuré sur une coupe passant par le tiers postérieur.
Résultats |
72 enfants ont été opérés pour une maladie de LCP entre 1993 et 2005. 41 dossiers avec une IRM préopératoire ont été étudiés. L’âge moyen à l’intervention est de 7 ans 1/2. L’étude porte sur 41 hanches pathologiques et 39 hanches saines.
Dans le groupe de hanches pathologiques le pourcentage moyen de découverture est : de 33 % en antérieur, de 34 % en central et de 40 % en postérieur.
Dans le groupe de hanches saines le pourcentage moyen de découverture est : de 8 % en antérieur, de 17 % en central et de 22 % en postérieur.
Dans ce groupe témoin, 27 sur 39 hanches (69 %) ont un pourcentage de découverture postérieure supérieur au pourcentage de découverture antérieure.
Parmi le groupe des 41 hanches pathologiques, 29 présentent un pourcentage de découverture postérieure supérieur au pourcentage de découverture antérieure, soit 70 % des cas. Parmi ces 29 hanches pathologiques, 22 ont un pourcentage de découverture postérieure supérieur à celui de la hanche saine controlatérale, soit 75 % des cas.
Conclusion |
Ces résultats montrent une découverture globale, mais avec une prédominance postérieure, chez les patients de notre série dans la maladie de LCP. Les conditions de réalisation de l’IRM en décubitus dorsal ne reflètent pas forcément la véritable couverture cotyloïdienne en position debout. Il est cependant pertinent, de se poser la question de savoir si les indications de réorientation du cotyle et les interventions de réorientations fémorales ne doivent pas tenir compte de cette découverture postérieure.
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Vol 15 - N° 5
P. 1022-1023 - juin 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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