SFCE-P12 – Cancérologie – La cardiomyopathie dilatée : complication sévère du traitement avec des anthracyclines dans les maladies malignes chez l’enfant - 26/06/08
Résumé |
Présentation du cas clinique |
garçon de 11 ans, diagnostiqué dans le 2001 avec Sarcom Ewing stage IV, traité avec le protocole EVAIA – Ewing 99, qui compris et des anthracyclines, associé avec de l’irradiation pulmonaire et une traitement chirurgical. L’évolution clinique et imagistique a été surveillé sur une période de 30 mois de traitement. A cause de la sévérité de la maladie, la dose totale d’anthracyclines a été grande : 1264 mg/m2 surface corporelle. Après 3 mois de l’arrêt du traitement spécifique ont survenu des signes de l’insuffisance cardiaque congestive et l’hospitalisation d’urgence.
Les investigations biologiques |
une rétention azotée et l’hépatocytolise : ALT 384 ui, AST 1260 ui, des valeurs normales des CBC, bilirubine, ionogramme sanguine. L’ECG : une réduction du voltage des complexes QRS, A QRS +600 et l’applatisation des ondes T. La radiographie de thorax : cardiomégalie, avec un index CT 0.62. L’échocardiographie (echo) : cardiomyopathie dilatée sévère secondaire au traitement avec des anthracyclines, présentant une réduction importante de la contractilité du VG (dilatation du VG, DdVG 53 mm et DsVG 47,5 mm, la fraction de raccourcissement 16 % et d’éjection 33 %), une dysfonction sévère de la relaxation du VG : E/A = 0.62, des insuffisances mitrale et tricuspidienne gr III et un épanchement péricardique moyen, avec l’inclusion dans l’insuffisance cardiaque congestive stage IV NYHA. La cardiomyopathie dilatée induite par la cardiotoxicité chronique n’a pas peut être influence favorablement par le traitement avec des inotropes,vasodilatateurs, IECA, diurétiques, le décès survenant à 2 semaines après l’hospitalisation.
Conclusion |
Le cas prouve la grande sévérité de la cardiotoxicité anthra-cycliniquequi nécessite une surveillance permanente pendant et après le traitement spécifique, pour surprendre les signes plus précoces de cette cardiotoxicité, en principal par l’examen écho, même dans l’absence des signes cliniques de l’atteinte cardiaque.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 15 - N° 5
P. 1010 - juin 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.