SFP-P152 – Hépatologie, gastro-entérologie et nutrition – Prise en charge ambulatoire de la gastro-entérite aiguë du nourrisson en Loire Atlantique - 26/06/08
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Résumé |
La GEA concerne chaque année en France 200 à 300 000 nourrissons, entrainant plusieurs milliers d’hospitalisations et une cinquantaine de décès par an, par déshydratation aiguë. Le traitement est simple : l’administration à l’enfant d’un soluté de réhydratation orale. La place des médicaments doit être limitée et la réalimentation doit avoir lieu au maximum après 4 à 6 heures de réhydratation exclusive.
Objectifs |
évaluer la prise en charge ambulatoire d’un nourrisson présentant une GEA, sans signes de gravité, en Loire Atlantique.
Méthode |
enquête téléphonique sur 4 mois, auprès de 65 médecins généralistes de la circonscription nazairienne, à partir d’un questionnaire établi autour du cas clinique d’un enfant de 9 mois, présentant une GEA.
- | enquête des prescriptions réelles des médecins généralistes devant une symptomatologie supposée de GEA, sur un an (01/06/05-01/06/06), à partir de la base de données du Régime Général de l’Assurance Maladie des Pays de la Loire. |
Résultats |
79,6 % des médecins interrogés prescrivent un SRO seul (16,3 %), ou associé à un (d) autre (s) traitement (s). Ils sont seulement 53 % à le prescrire systématiquement d’une manière générale devant une diarrhée chez un nourrisson. 83,7 % prescrivent un traitement médicamenteux autre qu’un SRO avec les antisécrétoires en première ligne (42,9 %), suivis des antiémétiques (34,7 %). L’arrêt du lait et des laitages est importante (59 %) de même que la prescription de laits de régime (45 %). Seulement 4,1 % des médecins interrogés appliquent les recommandations officielles préconisées dans ce cas.
- | concernant l’enquête des prescriptions recueillies par l’Assurance Maladie, 34,6 % d’entre elles comportaient un SRO parmi lesquelles, 27,5 % un SRO seul, soit 72,5 % de prescriptions médicamenteuses autres, avec 37 % d’antiémétiques suivis des antisécrétoires (17,9 %). |
Conclusion |
La formation des médecins doit être améliorée ainsi que l’information aux parents. Trop de médicaments sont prescrits et les SRO ne le sont pas assez de manière systématique. Les recommandations nutritionnelles nevsont pas toujours appliquées. En matière de prévention, le vaccin anti-rotavirus a montré une efficacité contre les GEA sévères et les hospitalisations, encore faut-il qu’il soit remboursé et que soit définie une politique de vaccination.
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Vol 15 - N° 5
P. 988-989 - juin 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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