SFP-P126 – Sport et exercice physique – Place de l’activité physique dans la vie quotidienne des adolescents - 26/06/08
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Résumé |
Buts du travail |
La pratique d’un sport est souvent confondue avec l’activité physique et proposée aux adolescents en surpoids chez qui les activités sédentaires sont maintenant prises en compte. Le but de ce travail est d’évaluer la place de l’activité physique dans la vie des adolescents et les variations de celle-ci en fonction d’une éventuelle pathologie.
Méthodes employees |
Il s’agit d’une étude prospective, menée à partir d’un questionnaire remis aux adolescents de 11 à 19 ans, sur une période de 4 mois (de septembre 06 à Janvier 07). Ce question naire,anonyme, renseignait sur la raison du passage à l’hôpital et de façon quantitative sur les loisirs, les modes de déplacements quotidiens, les motivations pour une activité physique ou sportive ou les raisons de non pratique ainsi que les habitudes parentales, l’IMC et en cas de grignotage, leur fréquence et rythme.
Résultats |
339 questionnaires sur 344 ont pu être exploités, 53.4 % de filles, moyenne d’age de la population 13 ans, 15.9 % en surpoids ou obèse. 80.1 % desjeunes interrogés se déplacent principalement en voiture ou bus et 46.1 % pou r se rendre au collège ou lycée contre 21.9 % en vélo.61.6 % sont inscrits en club ou association,39.2 % font de la compétition. L’activité est un plaisir dans 92.3 % des cas, un choix 87.6 %, destinée à contrôler le poids 41.2 %. 1/3 des parents ont une activité physique régulière. Les loisirs étaient dans les deux sexes dominées par la télévision, l’écoute de la musique, la lecture, les jeux vidéo et Internet. L’absence d’activité physique était expliquée par le manque d’envie 47.1 %, de temps 37.5 mais ces % comme ceux des motivations étaient très différents dans le cas de surpoids (désir de maigrir 72.7 %, temps TV 2.2 h/j contre 1.6 h en cas d’IMC normal). En cas de maladie chronique les jeux de société et le désir de rencontre prenaient une place significative.
Conclusion |
Malgré des biais imputable au mode de recrutement des adolescents interrogés cette étude montre que les adolescents consacrent 5 fois plus de temps à des activités sédentaires y compris la lecture que physiques ; ceci s’accentue chez les jeunes en surpoids. L’implication parentale est un facteur influant sauf en cas de surpoids. Bien sûr la maladie entrave ces réponses y compris par manque de temps.
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Vol 15 - N° 5
P. 980-981 - juin 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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