SFP-P066 – Pédiatrie générale et sociale – La névrite optique (étude de deux observations pédiatriques) - 26/06/08
Résumé |
Introduction |
La névrite optique (NO) est une atteinte inflammatoire du nerf optique qui peut se présenter sous deux formes : la papillite et la forme rétro bulbaire. Chez l’enfant, les étiologies sont multiples allant de causes rapidement résolutives jusqu’aux maladies démyélinisantes don’t la sclérose en plaque.
Buts |
Rappeler, à travers 2 observations pédiatriques, les caractéristiques cliniques étiologiques et évolutives de cette pathologie, rare chez l’enfant.
Observation n °1 |
M…, âgée de 4 ans, a été admise pour baisse brutale de l’acuité visuelle associée à des céphalées. L’examen clinique n’a pas révélé de déficit sensitivomoteur. Le fond d’œil (FO) a montré un œdème papillaire stade I du coté droit et stade II du coté gauche. Le scanner cérébral a été normal. Le potentiel évoqué visuel (PEV) a été en faveur d’une neuropathie optique bilatérale plus sévère à gauche. L’IRM cérébrale, faite 4 mois après l’épisode aigu, a été normale. L’évolution sous corticoids a été favorable avec récupération progressive de l’acuité visuelle (AV) et disparition de l’œdème papillaire. Après un recul de 5 mois, l’enfant a une AV et un examen neurologique normaux.
Observation n °2 |
N…, âgée de 11 ans a été admise pour hypertension intracrânienne (HTIC) sans autres signes neurologiques associés. Le FO a montré une atrophie optique à gauche et un œdème papillaire stade III à droite. Le scanner et l’angio-IRM cérébraux ont été normaux. Le champ visuel a montré un scotome central. L’AV a été inférieure à 1e à gauche. Le PEV a été en faveur d’une neuropathie optique rétrobulbaire bilatérale plus sévère du coté gauche. L’étude du LCR a été normale ainsi que la mesure de la pression intra-crânienne. Les sérologies virales, de la toxoplasmose et de la syphilis étaient négatives. L’enfant a été mise sous bolus de méthyl prednisolone relayé par une corticothérapie orale pendant 1 mois n’ayant entraîné ni récupération de la vision ni régression de l’HTIC.
Conclusion |
La NO chez l’enfant requière une enquête étiologique exhaustive. La corticothérapie reste le traitement de référence malgré l’absence de consensus. Bien que le pronostic soit réputé bon chez l’enfant, le suivi ultérieur doit être régulier avec collaboration étroite entre pédiatre et ophtalmologue.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 15 - N° 5
P. 964 - juin 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.