SFP-P064 – Pathologie osseuse et rhumatologie – Syndrome douloureux régional complexe de l’enfant, à propos de 47 cas - 26/06/08
Résumé |
Objectif |
Les formes pédiatriques du syndrome douloureux régional complexe de type I (SDRC I) sont étudiées depuis quelques années. Cependant, les modalités de prise en charge restent discutées. Nous avons évalué l’efficacité d’une approche multidisciplinaire associant kinésithérapie, suivi psychologique et traitement antalgique.
Patients et Méthodes |
Etude rétrospective de tous les enfants, suivis au CHRU de Rouen de juillet 2000 à décembre 2006, pour un SDRC I, définipar les critères de Merskey et Bogduk. Les paramètres analysés concernaient les caractéristiques des patients, leurs symptômes, le facteur déclenchant, le contexte psycho-socio-familial, la durée d’évolution, le traitement, les examens complémentaires réalisés.
Résultats |
55 SDRC I ont été suivis entre 2000 et 2006, soit 47 enfants (42 filles et 5 garçons), d’âge moyen 12,6 ans. Le SDRC touchait le membre inférieur dans 78 % des cas et faisait suite à un traumatisme, souvent mineur, dans 65 % des cas. Le délai avant la 1re consultation était de 2.74 ± 4.69 mois. Les symptômes étaient essentiellement subjectifs. Des problèmes psycho-sociaux étaient mentionnés chez 74 % des enfants. 37 scintigraphies ont été réalisées (12 hyperfixantes, 14 hypofixantes). La prise en charge « kinésithérapie-psychologueantalgique » a été efficace chez 62 % des patients en 2.57 ± 4.38 mois. 24 % n’ont pas bénéficié du suivi psychologique, sans difference significative sur l’évolution. 14 % des patients ont nécessité d’autres traitements. Il n’y avait pas de différence d’évolution en fonction de la fixation scintigraphique.
Conclusion |
Notre étude confirme l’efficacité d’une prise en charge multidisciplinaire du SDRC I de l’enfant et incite à éviter des methods thérapeutiques plus invasives.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 15 - N° 5
P. 963 - juin 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.