Antipaludéens de synthèse en dermatologie - 01/01/03
Marie-Thérèse Leccia : Professeur des Universités, praticien hospitalier
Dermatologie, département pluridisciplinaire de médecine, CHU Albert Michallon, BP 217, 38043 Grenoble cedex 09 France
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Résumé |
Les antipaludéens de synthèse, représentés par le sulfate de chloroquine (Nivaquine®) et le sulfate d'hydroxychloroquine (Plaquenil®), ont une efficacité bien démontrée dans le traitement du lupus érythémateux et pour la prévention des lucites, dermatoses pour lesquelles ils ont une autorisation de mise sur le marché. Ils sont par ailleurs prescrits dans de nombreuses autres affections dermatologiques avec des résultats variables. Leurs mécanismes d'action sont multiples et encore mal connus, en rapport avec leurs actions immunosuppressive, anti-inflammatoire et sur l'ADN. Leur importante accumulation tissulaire, en particulier oculaire, explique la vigilance requise vis-à-vis des effets secondaires qui restent cependant rares en dermatologie. Une surveillance biologique et ophtalmologique est de ce fait recommandée en bilan préthérapeutique et lors du traitement.
Mots-clés : antipaludéens de synthèse, lupus érythémateux, lucites idiopathiques, porphyrie cutanée tardive, sarcoïdose, oeil
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