Coccidiose toxoplasmique du chat et toxoplasmose - 23/06/08
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La toxoplasmose est une protozoose infectieuse, due à la multiplication et à l'action pathogène d'un protozoaire, Toxoplasma gondii. La localisation du parasite et le stade pathogène amènent à définir deux entités différentes sur les plans clinique, épidémiologique et de la santé publique : la coccidiose toxoplasmique et la toxoplasmose. La coccidiose toxoplasmique n'affecte que le chat et d'autres félidés. Elle est comparable aux autres coccidioses intestinales et est due à la multiplication sexuée et à l'action pathogène du parasite dans les entérocytes, aboutissant à la formation puis à l'excrétion d'ookystes dans les fèces. La toxoplasmose stricto sensu est due à la multiplication et à l'action pathogène du même parasite, sous forme tachyzoïtique puis bradyzoïtique, en localisation systémique (au sein de tous types de cellules nucléées) chez les vertébrés à sang chaud, mammifères (dont le chat, le chien, les ruminants, et l'homme) et oiseaux. Cette protozoose est importante parce qu'elle est responsable, chez les animaux de production, notamment les ovins et les caprins, d'avortements ; parce qu'elle est parfois à l'origine de cas médicaux graves chez l'animal, assez rares chez le chien, mais fréquents chez les marsupiaux (kangourous, wallabis...) ; mais surtout, parce que la toxoplasmose est une zoonose. En Europe, la prévalence sérologique chez les humains varie selon les pays de 10 à plus de 50 %. La toxoplasmose congénitale chez la femme est, en France, la maladie congénitale la plus fréquente après la trisomie 21 avec environ 2 000 infections durant la grossesse par an et environ 700 foetus humains contaminés annuellement. La toxoplasmose cérébrale des sujets immunodéprimés touche environ 40 % des personnes atteintes de syndrome d'immunodéficience humaine (sida). La prophylaxie repose sur des mesures simples visant à limiter la circulation du parasite : alimentation industrielle des chats, limitation de divagation des chats, consommation de viandes cuites par les humains, lavage des légumes. Il n'existe pas de vaccination chez le chat, ni chez l'homme. Seul un vaccin diminuant la prévalence des avortements est disponible en élevage ovin. Le traitement et la chimioprophylaxie ne sont employés que chez l'homme et les carnivores. La clindamycine est aujourd'hui la molécule de choix.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Toxoplasma gondii, Zoonose, Cosmopolite, Avortement, Coccidiose féline
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