Effets d’un programme de marche intermittente sur la masse et la composition corporelles de femmes obèses - 19/06/08
Résumé |
Les patients obèses adhèrent peu aux programmes de réhabilitation et donc, les bénéfices attendus sont souvent décevants. Cette faible adhésion est peut-être liée à la monotonie des exercices à intensité constante souvent proposés. Par conséquent, d’autres exercices moins monotones, comme la marche intermittente, peuvent être plus appropriés.
Objectif |
Cette étude avait pour but de déterminer si les patientes obèses préféraient la marche intermittente à celle à vitesse constante, ainsi que d’analyser les effets d’un programme de marche intermittente.
Matériel et méthodes |
Vingt patientes obèses ont été recrutées. Pour déterminer la modalité de marche préférée, dix patientes ont réalisé une marche à vitesse constante et une marche intermittente (d’une durée et vitesse similaires) sur tapis roulant. La modalité de marche préférée était celle rapportant les plus faibles valeurs de perception de l’effort. Ensuite, ces patientes ont suivi un programme de réhabilitation de dix semaines (trois jours par semaine) basé sur de la marche intermittente. Dix autres patientes n’étaient pas entraînées.
Résultats |
Aucune différence significative n’était trouvée pour les valeurs de perception de l’effort entre les deux modalités de marche. Les patientes entraînées amélioraient leur périmètre maximal de marche lors d’un test de six minutes et contribuaient à stabiliser leurs paramètres anthropométriques. En revanche, les patientes non entraînées augmentaient leur masse corporelle, leur indice de masse corporelle et leur pourcentage de masse grasse.
Conclusion |
Les patientes obèses préféraient autant la marche à vitesse constante que la marche intermittente. De plus, le programme de marche intermittente prescrit a permis de lutter contre l’aggravation de l’obésité.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
The obese patients adhere weakly to rehabilitation programs; therefore the expected gains are often disappointing. This is possibly linked to the monotony of constant velocity exercises frequently proposed. Consequently, other less monotonous exercises such as the intermittent walk may be more appropriated.
Objectives |
The main objectives of this study were to determine if the obese women prefer a constant velocity walk or an intermittent walk, and to analyze the effects of a rehabilitation program based on the intermittent walk.
Materials and methods |
Twenty obese women were recruited. To determine the preferred walk modality, 10 obese women performed a constant velocity walk and an intermittent walk (with a similar duration and velocity) on a treadmill. The preferred walk modality was determined by lower ratings of perceived exertion. Then, these same 10 women participated in a rehabilitation program of 10 weeks (three days per week) consisting of intermittent walks. The 10 other women did not participate in a training program.
Results |
The ratings of perceived exertion were not significantly different between the two walk modalities. However, the women who participated in a training program increased their maximal distance during a 6min walking test and they have stabilized theirs anthropometric data. Meanwhile, the untrained women have increased their body mass, body mass index and percentage of body fat.
Conclusion |
The obese patients preferred similarly the constant velocity walk and the intermittent walk, and a rehabilitation program based on an intermittent walk is effective in avoiding the obesity aggravation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Programme d’activités physiques, Obésité, Exercice en créneau versus continu, Échelle de Borg, Effet d’un mode de vie sédentaire
Keywords : Physical activities program, Obesity, Intermittent versus continuous exercise, Borgʼs scale, Sedentary lifestyle effect
Plan
Vol 69 - N° 3
P. 227-230 - juin 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.