125 Monitorage en continu de la performance chirurgicale : application à la prothèse totale de hanche - 19/06/08
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Résumé |
Introduction |
Le contrôle qualité est une nécessité future et répond à la demande des patients, des autorités de santé et des médecins eux-mêmes. La qualité de la mise en place d’une prothèse totale de hanche en postopératoire est un facteur prédictif des résultats cliniques à long terme.
Matériel et Méthodes |
Un système de monitorage en continu de la qualité de mise en place des prothèses totales de hanches a été introduit dans le service. Treize marqueurs d’une performance suboptimale étaient monitorés. Ils concernaient la technique chirurgicale (luxation et reprise des implants avant la sortie, etc.), la tige fémorale (cimentation ou remplissage, positionnement en varus, etc.), et l’implant acétabulaire (liseré postopératoire, angle d’abduction < 35, etc.). Les données étaient récupérées en continu, avant la sortie du service, analysées mensuellement, et les mesures correctrices éventuellement nécessaires étaient discutées tous les deux mois. L’analyse statistique des données était réalisée par la méthode du CUSUM avec l’hypothèse nulle suivante H0 : P0=0,1 (succès théorique de 90 %) et alternative suivante H1 : P1=0,25.
Résultats |
Trente et une prothèses totales de hanche ont été monitorées jusqu’à ce jour. L’âge médian des patients était de 65 ans (distance interquartile (Q1-Q3) : 56 – 71), 65 % étaient opérés pour coxarthrose primaire. Les séniors avaient opéré 58 % des prothèses. Deux échecs étaient notés au niveau de la technique chirurgicale, 9 pour la tige fémorale et 12 pour la cupule. Les indicateurs les moins souvent atteints étaient la qualité de cimentation de la tige fémorale (8 tiges Barrack C) et de la cupule (8 cupules avec un liseré sur plus d’une zone) et l’angle d’abduction de la cupule (6 cotyles<35°). Au total, 18 performances suboptimales (58 %) étaient notées sur 31.
Discussion |
La qualité de la mise en place des prothèses de hanches était inférieure à l’objectif attendu. Le monitorage en continu de la performance chirurgicale, développé dans l’industrie et utilisé par les chirurgiens cardiaques est un moyen efficace pour déceler une performance suboptimale et entreprendre les actions correctrices nécessaires rapidement. Les auteurs discuteront la difficulté de la mise en place d’un tel système dans un service hospitalier.
Conclusion |
Plus de la moitié des prothèses totales de hanches implantées dans le service présentaient un ou plusieurs marqueurs de performance suboptimale. Des actions correctrices ont donc été mises en place.
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Vol 93 - N° S9071
P. 89-90 - janvier 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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