28 Approche du plexus sciatique et de la partie latérale du sacrum par voie transiliaque antérieure - 19/06/08
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Résumé |
L’abord de la partie latérale du sacrum est difficile. La voie transiliaque de Judet a le mérite de permettre l’abord de cette région en restant à distance des vaisseaux. Elle a également permis de montrer que la section de l’aile iliaque ne comportait pas d’inconvénients majeurs. Elle présente, en revanche, l’inconvénient de donner un jour relativement étroit limité par les muscles fessiers réclinés vers le bas et l’avant et le bord latéral du plexus qui barre lui-même l’accès au sacrum.
Une autre voie transiliaque avec une approche antérieure peut être utilisée avec le bénéfice d’une exposition beaucoup plus large. L’installation et le tracé cutané sont ceux d’une voie ilio-fémorale. La désinsertion des muscles larges de l’abdomen permet d’exposer la fosse iliaque interne et de refouler la paroi et le contenu du bassin vers le dedans. La face latérale de l’aile iliaque est ruginée au dessus de l’articulation. L’os coxal est sectionné au niveau de l’isthme au dessus de l’articulation coxo-fémorale. La section de la partie antérieure de la capsule de l’articulation sacro-iliaque, puis des ligaments inter-osseux sacro-iliaques permet de récliner progressivement vers l’arrière l’aile iliaque, emportant les muscles fessiers, autour d’une charnière constituée par les ligaments sacro-iliaques postérieurs. Selon l’exposition souhaitée, l’ensemble constitué du psoas et des éléments vasculo-nerveux qui l’accompagnent peut être mobilisé afin d’exposer l’espace pré-sacré jusqu’au delà de la ligne médiane si nécessaire. En dehors l’exposition permet l’abord de la constitution du tronc sciatique ; elle peut être agrandie par une trochantérotomie afin d’exposer la partie haute de la coulée sciatique. La fermeture comporte la synthèse par plaques vissées de l’aile iliaque, éventuellement complétée par un vissage sacro-iliaque.
Cette voie a été utilisée 16 fois : deux fois pour des neurolyses du plexus sciatique après des cals vicieux du bassin, incluant des neurolyses intra-foraminales ; trois fois pour la neurolyse de neurofibromatoses du plexus sciatique et 11 fois pour la résection de tumeurs pré et/ou latéro-sacrées. Un patient a présentée une complication septique finalement sans conséquence grave. L’appui a été repris progressivement à partir de la 6ème semaine. Toutes les ostéotomies ont consolidé. Avec 1 à 14 ans de recul, les patients ne présentent pas de séquelles fonctionnelles, pas de boiterie, un appui monopodal stable et pas d’éventration.
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Vol 93 - N° S9071
P. 41-42 - janvier 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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