Endometriosis is a common pathology that can lead to a decrease in fertility and is therefore a medical indication for preserving fertility. Traditionally, gonadotropin-releasing hormone (GnRH) antagonist and agonist protocols are used to stimulate the ovaries. However, the recent introduction of the progestin-primed ovarian stimulation (PPOS) protocol, using progestins to prevent LH surges, offers a new alternative. Dienogest, a progestin commonly used to treat endometriosis, could be incorporated into the PPOS protocol for patients with endometriosis, allowing them to maintain their background therapy during ovarian stimulation. The aim of this study was to assess the non-inferiority of using Dienogest in the PPOS protocol compared to antagonist and agonist protocols in terms of the number of mature oocytes retrieved from patients with endometriosis undergoing fertility preservation (FP).

This retrospective, multicenter, non-inferiority study was conducted in patients with endometriosis, comparing the PPOS protocol with Dienogest, the antagonist protocol, and the agonist protocol. The primary endpoint was the number of mature oocytes retrieved. The secondary endpoint included ovarian response parameters, treatment complications, and tolerance assessed by validated questionnaires.

The study included 201 cycles performed in 130 patients. Non-inferiority of the PPOS-Dienogest protocol was demonstrated in pairwise comparisons against antagonist protocol (p=0.0062) and agonist protocol (p=0.0360) in the number of mature oocytes retrieved. Using Dienogest in the PPOS protocol was not associated with a smaller number of mature oocytes retrieved than with the GnRH antagonist or agonist conventional protocols. Additionally, no significant differences were found in ovarian response parameters, treatment tolerance, or complications between protocols.

The PPOS protocol with Dienogest appears to be a promising alternative for FP compared to traditional protocols for patients with endometriosis, without adversely affecting the number of mature oocytes retrieved. Larger prospective studies are required to confirm these results.

L'endométriose est une pathologie fréquente pouvant être à l'origine d'une diminution de la fertilité, ce qui en fait une indication médicale de préservation de la fertilité (PF). Traditionnellement, lors d'une préservation par vitrification ovocytaire, les protocoles antagonistes et agonistes de la GnRH sont utilisés pour la stimulation ovarienne. Cependant, l'introduction plus récente du protocole PPOS, qui utilise des progestatifs pour prévenir les pics de LH, offre une nouvelle alternative avantageuse. Le diénogest, un progestatif couramment utilisé pour le traitement de l'endométriose, pourrait être intégré dans le protocole PPOS pour les patientes atteintes d'endométriose, permettant de maintenir leur traitement de fond pendant la stimulation ovarienne. Cette étude vise à évaluer la non-infériorité de l'utilisation du diénogest dans le protocole PPOS en comparaison avec les protocoles antagonistes et agonistes en termes de nombre d'ovocytes matures recueillis chez les patientes atteintes d'endométriose en préservation de fertilité.

Il s'agit d'une étude rétrospective, multicentrique, de non-infériorité menée chez des patientes atteintes d'endométriose et comparant le protocole PPOS avec diénogest, le protocole antagoniste et le protocole agoniste. Le critère de jugement principal était le nombre d'ovocytes matures recueillis. Les critères secondaires comprenaient les paramètres de réponse ovarienne, les complications du traitement et la tolérance évaluée par des questionnaires validés.

L'étude a inclus 201 cycles de stimulation ovarienne réalisés chez 130 patientes. La non-infériorité du protocole PPOS-Dienogest a été démontrée dans les comparaisons deux à deux avec le protocole antagoniste (p=0,0062) et le protocole agoniste (p=0,0360) en ce qui concerne le nombre d'ovocytes matures prélevés. . L'utilisation du diénogest dans le protocole PPOS n'a pas été associée à un nombre plus faible d'ovocytes matures prélevés qu'avec les protocoles conventionnels antagonistes ou agonistes de la GnRH. L'étude n'a trouvé aucune différence significative dans les paramètres de réponse ovarienne, la tolérance ou les complications du traitement entre les protocoles.

Le protocole PPOS avec diénogest semble être une alternative intéressante pour la préservation de la fertilité chez les patientes atteintes d'endométriose, sans affecter négativement le nombre d'ovocytes matures recueillis en comparaison aux protocoles traditionnels. Des études prospectives de plus grande ampleur sont nécessaires pour confirmer ces résultats.