Grossesse et maladies rénales - 26/03/25
Résumé |
Les maladies rénales chroniques affectent environ 3 % des patientes enceintes, et cette prévalence dépend de l'âge de la patiente et de l'index de masse corporel. Le pronostic d'une grossesse chez une patiente ayant une maladie rénale dépend principalement de la fonction rénale, estimée par le calcul du débit de filtration glomérulaire, du degré de protéinurie et de l'équilibre de la pression artérielle. En cas d'insuffisance rénale sévère et de protéinurie abondante, le pronostic maternel et fœtal est plutôt mauvais, et la grossesse est généralement déconseillée. L'objectif tensionnel chez les patientes enceintes ayant une néphropathie est inférieur à 135/85 mmHg. Les patientes ayant une maladie rénale chronique ont un risque accru de complications de la grossesse, avec une majoration du risque de prééclampsie, de retard de croissance et de prématurité. En dialyse, les grossesses sont possibles mais avec un risque plus élevé de complications. Dans ce cas, des séances de dialyse quotidienne sont préconisées. Après transplantation rénale, il convient d'attendre 1 an avant d'envisager une grossesse afin de s'assurer de l'absence de complication chirurgicale ou de rejet et de stabiliser le traitement immunosuppresseur. Il est important de planifier la grossesse et d'adapter les traitements en s'assurant qu'ils sont tous compatibles avec la grossesse. Une consultation préconceptionnelle est recommandée pour aborder la situation rénale et tensionnelle, le risque de complications obstétricales, discuter des traitements et également effectuer un conseil génétique.
Mots-clés : Grossesse, Dialyse, Insuffisance rénale chronique, Transplantation rénale, Prééclampsie
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